Historique
Depuis les années 70, les Implants Dentaires constituent une formidable avancée dans le remplacement des dents perdues.
Grâce à une intervention très peu invasive, ils permettent de retrouver le sourire, et une mastication efficace. Ils constituent à ce jour la solution la plus confortable, et la plus fiable dans le temps (97 % de succès en implantologie). Ils évitent le port d’une prothèse amovible (appareil dentaire) ou la mutilation de dents saines pour la réalisation d’un bridge (pont entre deux dents).
En fait les implants dentaires présentent tout de même une contrainte… Pour placer un implant d’une manière fiable, il faut un volume osseux suffisant. A la mâchoire supérieure, au dessus des molaires, il y a une cavité creuse au milieu de l’os maxillaire, cette « cavité pneumatique »: c’est le sinus maxillaire. Le sinus maxillaire est tapissé d’une couche muqueuse: c’est la membrane de Schneider. Très souvent, lorsque les molaires maxillaires sont extraites, la quantité d’os résiduel sous le sinus maxillaire est trop faible pour pouvoir placer des implants (il faut au moins 8 mm d’os pour pouvoir poser un implant). Que faire ?
Dès les années 70 des praticiens ont eu l’idée de procéder à une augmentation osseuse sous le sinus maxillaire, en décollant la membrane de Schneider, et en interposant un matériau de comblement.
Aujourd’hui, il existe deux techniques d’augmentation osseuse sous le sinus :
- Elévation et comblement partiel du sinus maxillaire par voie alvéolaire (ou crestale) dite technique de Summers.
- Elévation et comblement partiel du sinus maxillaire par voie latérale dite technique de Tatum ou « Sinus Lift ».
Ces deux techniques ont des indications différentes.
Technique de Summers
La technique de Summers est réalisable lorsqu’il reste au moins 5 mm d’os sous le sinus. Elle consiste à venir « pousser » la membrane du sinus en passant par l’alvéole réalisée pour poser l’implant. Cette aujourd’hui obtenue par des forets spéciaux qui tournent en sens inverse, qui collectent des copeaux d’os lors du forage, les condensent et les injectent doucement sous la membrane du sinus qi se trouve ainsi poussée délicatement. En fonction du volume osseux à gagner, on peut interposer un matériau de comblement avant de poser l’implant, dans le même temps opératoire. Les suites opératoires sont généralement mineures.



Sinus Lift
Le Sinus Lift est réservé aux pertes osseuses plus importantes (hauteur résiduelle < 4-5 mm). Il s’agit de réaliser une fenêtre osseuse en regard du sinus maxillaire, puis la membrane de Schneider est minutieusement décollée. Un matériau de comblement est ensuite glissé sous cette membrane, et la fenêtre est refermée. Il est parfois possible de placer les implants en même temps, mais dans la plupart des cas, il est préférable de laisser cicatriser 3-4 mois et de poser les implants après un contrôle radiographique 3D. Les suites postopératoires sont plus importantes qu’avec la technique de Summers, elles sont comparables à l’extraction de dents de sagesse incluses. Œdème et hématome surviennent parfois.



Avantages
Ces deux interventions minutieuses nécessitent toutefois un plateau technique important, et une équipe expérimentée. C’est pourquoi le Dr Michaël LUMBROSO est titulaire d’un Diplôme d’Université de Réhabilitation Chirurgicale Maxillo-Faciale, (Université Paris VII), et est tout à fait habilité à réaliser ce type d’intervention. En effet, le risque principal de ces interventions, c’est une déchirure de la membrane de Schneider sans que le praticien s’en aperçoive.
C’est pourquoi dans notre cabinet ces interventions sont réalisées dans notre Bloc Opératoire, dans des conditions d’Aseptie rigoureuses (Chaîne de Stérilisation, Filtre HEPA, Traçabilité, etc …). Lors d’un Sinus Lift, afin de limiter au maximum le risque de déchirure de la membrane de Schneider, nous utilisons un matériel très particulier : la PIEZZOCHIRURGIE. Cet instrument utilise les ultra-sons, il permet de réaliser la fenêtre osseuse sans léser la membrane qui est en dessous, car il est inactif sur les tissus mous.
De plus dans notre cabinet, cette intervention est réalisée sous microscope opératoire. Ce qui augmente considérablement la précision de nos gestes, et diminue ainsi les risques de déchirure de la membrane. Et si jamais une perforation survenait quand même, il est quasiment impossible qu’elle passe inaperçue grâce au microscope opératoire. L’intervention est alors arrêtée, et la fenêtre refermée, sans conséquence pour la santé du patient. Il faudra par contre réintervenir au bout de quelques semaines.
Qu’est-ce qu’une couronne Zircone?
Une couronne Zircone est une couronne Céramo-Céramique Stratifiée, elle est constituée de deux couches distinctes:
- Une chape en oxyde de zirconium, réalisée par CFAO (Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur).
- Une partie superficielle dite « cosmétique » constituée de céramique traditionnelle montée et cuite couche par couche par un céramiste traditionnel.
- A ne pas confondre avec une couronne « Full Zircone », constituée d’un seul bloc monolithique de Zircone qui et ensuite maquillé.
La couronne Zircone est aujourd’hui le Nec Plus Ultra de la couronne dentaire, surtout dans les cas difficiles antérieurs et/ou lorsqu’il faut cacher du métal par exemple.
Comment la chape en Zircone est-elle réalisée?
- Une empreinte traditionnelle de la dent est réalisée par votre dentiste.
- ou mieux encore, nous pouvons réaliser une empreinte numérique directement grâce à la caméra optique de notre Chaîne numérique CFAO.
- S’il s’agit d’une empreinte conventionnelle, elle est coulée en plâtre par le prothésiste, on obtient ainsi une réplique de votre dent en bouche.
- Ce modèle en plâtre est scanné par un scanner 3D, qui permet de modéliser votre bouche en 3 dimensions.
- Un prothésiste spécialisé (un info-prothésiste), va alors concevoir virtuellement la chape de votre couronne sur ordinateur.
- Puis une machine-outil va usiner un bloc de zircone pour réaliser la chape.
- La chape est ensuite placée dans un four pour obtenir sa dureté finale (très proche de celle du métal).
Toutes ces étapes sont réalisées dans un Laboratoire dans les Yvelines, par une équipe de prothésistes expérimentés, et qualifiés.



Quels sont les avantages d’une couronne Zircone?
- Elle permet d’obtenir un résultat esthétique proche de la perfection, en effet ses propriétés optiques facilitent la tâche du céramiste qui n’a plus besoin de cacher le métal. Il ne peut plus y avoir de liseré noir disgracieux entre la couronne et la gencive, car il n’y a plus de métal.
- La zircone est biocompatible, et hypoallergène. De plus, les bactéries ont beaucoup de mal à adhérer à la zircone, c’est pourquoi l’intégration gingivale est excellente.
- La technique de fabrication par CFAO est bien plus précise qu’une coulée métallique. Cette précision de l’ordre de 10 µm permet une adaptation de la couronne sur la dent sans commune mesure avec une couronne à infrastructure métallique. La couronne est donc mieux adaptée, plus étanche et donc plus pérenne dans le temps. Les risques de reprises de caries sous la couronne sont nettement diminués.
- La Zircone présente des propriétés physico-chimiques exceptionnelles garantissant un résultat durable.
- Depuis le 11 Février 2010, les couronnes céramo-céramique (dont fait partie la couronne Zircone) sont inscrites à la NGAP (Nomenclature Générale des Actes Professionnels), et aujourd’hui à la CCAM (Classification Commune des Actes Médicaux), à ce titre elles sont remboursées comme toutes les autres couronnes par la Sécurité Sociale.





Qu’est-ce qu’un « Cône Beam » ?
Tout d’abord le terme exact est CBCT (Cone Beam Computerized Tomography), ce que l’on peut traduire en français par Tomographie Volumétrique Numérisée à Faisceau Conique.
Il s’agit en fait d’une sorte de Scanner, beaucoup moins irradiant grâce au faisceau conique, et dont le champ est réduit (8 cm x 8cm dans notre cabinet). Il est donc spécialement dédié aux examens dentaires.
A quoi sert un Cône Beam ?
Le Cône Beam est un outil diagnostic fabuleux.
En un seul cliché il est possible de radiographier toute la bouche, de la reconstruire virtuellement en 3 dimensions (3D) et de naviguer dans cet espace ; millimètre par millimètre, coupe par coupe, en visualisant les dents, le tissus osseux, les principaux nerfs, etc … et tout ceci sans déformation, sans écrasement des plans (contrairement à une panoramique) et avec une précision redoutable.
Cet outil permet donc de faire du dépistage (il est quasiment impossible de « passer à côté » d’une infection avec ce type d’examen), d’affiner un diagnostic, d’expliquer une pathologie, et ainsi de faire des choix thérapeutiques fondés sur la réalité !

Il est l’examen de choix en implantologie, car il permet de visualiser les volumes osseux disponibles, de protéger les structures nobles comme les nerfs. Nous pouvons même aujourd’hui fusionner les fichiers issus de notre caméra optique avec les images issues du Cône Beam, pour un diagnostique encore plus précis. Nous pouvons de plus exporter toutes ces données pour réaliser un guide chirurgical sur notre usineuse ! voir un cas complet ici.
Ces images 3D, peuvent être étudiées dans un logiciel dédié à l’implantologie qui permet de choisir la taille et la forme des implants et de simuler leurs positions … virtuellement !
Ainsi, vous pouvez voir et comprendre votre traitement !
Disposer d’un tel outil au sein de notre cabinet dentaire, présente de nombreux avantages :
- Toutes les étapes sont réalisées au même endroit, vous n’avez plus besoin de vous rendre chez un radiologue pour réaliser ce type d’examen. Ce qui représente un gain de temps pour tout le monde.
- Le résultat est instantané et permet de valider le plan de traitement immédiatement.
- Lorsque nous réalisions des interventions complexes (Sinus Lift, Greffes Osseuses, etc…) il nous est possible de vérifier tout de suite le résultat.
En quelques mois cet outil nous est devenu indispensable.
Notre métier de Chirurgien Dentiste est en perpétuelle (r)évolution et le Cône Beam en est une avancée majeure.
Contre-indications absolues
Il n’est absolument pas possible de réaliser ces interventions dans les situations suivantes :
- COEUR : maladies cardiaques touchant les valves (valvulopathies), Infarctus récent, Insuffisance cardiaque sévère, cardiomyopathies.
- DIVERS : certaines maladies osseuses, cancer en évolution, certaines maladies immunologiques, traitements immuno-suppresseurs, SIDA déclaré, transplant d’organe en attente, certaines maladies psychiatriques, Maxillaires fortement irradiés (traitement par radiothérapie), Traitements de l’ostéoporose ou de certains cancers par biphospnonates.
Les complications (en cas de chirurgie buccale ou implants) PEUVENT ETRE GRAVES.
Pour les enfants, il n’est pas possible de poser un implant avant la fin de la croissance des maxillaires (en général 17-18 ans).
Contre-indications relatives
Ces opérations se feront au cas par cas, avec prudence dans les cas suivants : os en quantité insuffisante, Certaines maladies de la muqueuse de la bouche, Maladies parodontales (déchaussement), il faut assainir les gencives et stabiliser la maladie préalablement, Bruxisme sévère ( patient serrant les dents), rapport d’occlusion (entre les dents du haut et du bas) déséquilibré, infections aux dents voisines ( poches, kystes, granulomes), importante sinusite, mauvaise hygiène de la bouche et des dents.

Cette liste n’est absolument pas exhaustive et les contre-indications restent à l’entière appréciation du praticien qui vous aura examiné.
Les complications immédiates
Risque anesthésique, non-ostéo-intégration de l’implant, infections, hémorragies (sans gravité dans la majorité des cas), lésions des nerfs.
Les complications tardives
L’échec tardif – plusieurs années après la pose – peut être dû à des facteurs mécaniques, à un déchaussement de l’implant (comme pour une dent naturelle), à un manque d’hygiène ou à un état général déficient.
Contre-indications blanchiment
Le blanchiment est tout à fait contre-indiqué dans de nombreux cas, et plus particulièrement pour les dents des enfants et des adolescents ainsi que pour les dents présentant des caries, des lésions d’usure ou d’abrasion, une hypersensibilité (dents très sensibles au froid), des obturations volumineuses ou non-étanches.
Les produits de blanchiment, surtout s’ils sont utilisés à haute concentration ou de façon répétée, ont un effet déminéralisant sur les tissus durs de la dent et accentuent leur perméabilité ; outre le risque de fragilisation mécanique de la dent, la pulpe dentaire peut se trouver plus exposée aux agressions chimiques et thermiques. Enfin ces produits réagissent avec les matériaux d’obturation dentaires (amalgames, composites) et peuvent abimer la jonction entre dent et obturation, favorisant ainsi infiltrations et récidives de caries.
Compte tenu de ces risques et contre-indications, l’examen des dents et de la muqueuse buccale par le praticien est indispensable avant tout traitement d’éclaircissement dentaire.
Source : http://www.sante.gouv.fr/quels-sont-les-risques-y-a-t-il-des-contre-indications.html
Contre-indications facettes
Les contre-indications sont les parafonctions (bruxisme), les perturbations occlusales (malpositions dentaires trop importantes), des dents trop délabrées, ou des problèmes parodontaux (gingivaux).
A l’occasion de l’émission Grand Angle sur la chaîne Yvelines Première, le Dr LUMBROSO a été interviewé sur le thème « Prendre soin de ses dents ».
Santé : aux petits soins pour nos dents par Michaël Lumbroso
Interview du Docteur Michaël LUMBROSO, Chirurgien Dentiste à Versailles, diffusée sur la chaîne locale Yvelines Première le 12 Avril 2013.