Un détartrage régulier réduirait les risques d’infarctus
A la lecture de cet article sur TF1 News, j’ai trouvé intéressant de le reproduire sur notre site.
Un détartrage régulier réduirait les risques d’infarctus.
Par Véronique Buonomano , le 14 novembre 2011 à 10h10 , mis à jour le 14 novembre 2011 à 10h26
Un détartrage régulier des dents par un dentiste réduirait le risque de crise cardiaque et d’attaque cérébrale, selon une étude de cardiologues taïwanais dévoilée dimanche à Orlando aux Etats-Unis.
Un sourire éclatant, pas seulement pour séduire mais pour vivre plus longtemps ? Un détartrage et nettoyage régulier des dents réduiraient le risque de crise cardiaque et d’attaque cérébrale de 24 % et de 23 % respectivement, par rapport à des personnes n’ayant jamais eu de soins dentaires. C’est ce que révèle une étude de cardiologues taïwanais réunis dimanche à Orlando, aux Etats-Unis, pour la conférence annuelle de l’American Heart Association.
Cette étude a été menée sur 100.000 personnes, suivies pendant sept ans. Parmi les participants, plus de 51.000 ont subi au moins un détartrage dentaire. Les médecins considèrent un détartrage des dents fréquent s’il est pratiqué au moins deux fois ou plus en deux ans. Aucun des participants à cette étude n’a été victime d’une crise cardiaque ou d’une attaque cérébrale au début de cette recherche, précisent les auteurs. « La protection contre des maladies cardiovasculaires et des accidents vasculaires cérébraux était plus prononcée chez les participants qui se sont fait détartrer les dents au moins une fois par an », indique la Dr Emily Chen, cardiologue à l’Hôpital général des anciens combattants à Taïpei, un des principaux auteurs de ces travaux.
Saigner des gencives accroît le risque cardiaque.
Avant cette étude, une mauvaise hygiène dentaire était déjà liée par la médecine à un risque cardiovasculaire accru. Le nettoyage et détartrage régulier des dents paraît réduire le développement dans la cavité buccale de bactéries responsables d’inflammation pouvant contribuer au développement de maladies cardiovasculaires, selon ces chercheurs.
Une autre étude suédoise ayant porté sur près de 8.000 participants, présentée également à Orlando dimanche, montre que les maladies des gencives sont de bons indicateurs des risques cardiovasculaires et d’attaque cérébrale. Ainsi les personnes comptant moins de 21 dents sur le nombre normal de 32, avaient dans cette recherche un accroissement de 69% du risque d’attaque cardiaque comparé à deux qui avaient le plus de dents. Les participants avec le nombre le plus élevé de poches parodontales, une infection de la gencive autour de la dent, ont vu leur risque de maladies cardiovasculaires grimper de 53% comparativement à ceux avec le moins de ces infections. Les participants avec le plus petit nombre de dents ont vu leur risque d’insuffisance cardiaque multiplier par 2,5. Enfin, les sujets de l’étude dont le nombre de saignements des gencives était le plus fréquents avaient un risque d’attaque cérébrale multiplié par 2,1 comparé à ceux qui en avaient le moins. Cette recherche a surtout été conduite par le Dr Anders Holmlund, un chirurgien dentiste.
Par Véronique Buonomano le 14 novembre 2011 à 10:10
Notes : Les conséquences des maladies de gencive évoquées dans cet article sont tout à fait logiques.
Un saignement des gencives (ou Gingivite), est le signe d’un début d’infection des gencives et des tissus de soutien de la dent (Parodontite).
Il s’agit d’une maladie infectieuse et les bactéries qui en sont responsables peuvent circuler dans tout l’organisme, ce qui peut avoir des répercussions sur notre santé en général. D’autres liens ont été démontrés entre maladies des gencives et des pathologies générales. Nous savons aujourd’hui que les Parodontites favorisent l’apparition de certains diabètes, sont un facteur de risque pour la Polyarthrite Rhumatoïde, les maladies cardio-vasculaires, augmentent les risques d’accouchements prématurés … etc …
Alors prenons soins de nos gencives, et n’hésitez pas à nous questionner !!!