Retrouvez l’interview du Dr Michaël Lumbroso dans l’émission Grand Angle du 12 avril 2013 diffusée sur la chaîne Yvelines Première.
Que faut-il faire pour prendre soin de ses dents ?
C’est à cette question que le Dr. Michaël Lumbroso, chirurgien-dentiste à Versailles, a répondu dans le cadre de l’émission Grand Angle, diffusée le vendredi 12 avril 2013 sur Yvelines Première, la principale télévision locale des Yvelines.
Vous pouvez dès à présent voir ou revoir l’interview du Dr. Michaël Lumbroso en cliquant sur la vidéo ci-dessous :
Pour plus de transparence !!!

Je rencontre dans ma pratique quotidienne un problème de plus en plus fréquent, et de plus en plus épineux. De nombreux patients viennent en consultation pour refaire, ou réparer des prothèses dentaires sur des implants posés il y a 10 ou 15 ans. Dans l’absolu cela ne pose pas de soucis, sauf lorsque ces patients n’ont aucune idée du type ou de la marque des implants posés !!! Or il existe des dizaines de systèmes implantaires, et ils ne sont pas compatibles entre eux ! Même au sein d’une même marque, il existe des connectiques différentes (hexagone interne, hexagone externe, cône morse, trilobée, octogone, etc…).
Il est donc fondamental que lorsque l’on vous pose des implants, vous récupériez ces informations capitales pour la pérennité et le suivi de vos restaurations. Pensez que votre praticien/implantologue peut partir à la retraite, déménager, céder sons cabinet à un confrère, ces informations précieuses peuvent être perdues et compliquer énormément votre suivi à long terme. La perte de ces informations peut transformer la simple réparation d’une prothèse, en véritable enquête policière, pour retrouver la piste des implants posés !
Vous devez exiger ces informations au moment de la pose de l’implant : quelle marque, quel type d’implant, quel diamètre, quelle connectique ?
L’idéal serait que votre praticien/implantologue vous remette le jour-même un passeport implantaire regroupant toutes ces données, et y colle les étiquettes de traçabilité de vos implants. C’est ce que nous faisons systématiquement pour nos patients.
Toutes les grandes marques d’implants fournissent ces informations sous la forme d’étiquette de traçabilité, contenant en plus des informations vues plus haut, le numéro de série de l’implant, son numéro de lot, sa date de fabrication et sa date de péremption !!!
Il est aussi important que le système implantaire choisi, soit suivi dans le temps.
Certaines sociétés peuvent faire faillite, ou disparaître tout simplement, les pièces ne sont alors plus disponibles ! C’est pourquoi nous avons sélectionné une grande marque d’implants, et surtout nous avons sélectionné une connectique qui a fait ses preuves, qui est très répandue dans le monde (hexagone interne) et qui est tombée dans le domaine publique, il y aura donc toujours des fabricants pour assurer le suivi des pièces nécessaires. Alors longue vie à vos implants !
Dr Michaël LUMBROSO
Implantologue – Parodontologue Versailles, le 13 février 2013
Interview du Docteur Michaël LUMBROSO, chirurgien-dentiste à Versailles, sur la chaîne Yvelines Première, le 6 février 2015. Dans cette interview, les différentes possibilités prothétiques sont abordées, ainsi que les implants dentaires et les nouvelles technologies (modélisation 3D, Cone Beam, chirurgie à minima, etc…).
Cliquez sur l’image ci-dessous pour regarder l’émission.
Extraits :
Florence DÉCHELOTTE : Pour commencer, il existe plusieurs types de prothèses dentaires. Pouvez-vous nous les présenter ?
Dr Michaël LUMBROSO : Avant de rentrer dans le vif du sujet, je voudrais si vous me le permettez dire une chose. Qui me paraît fondamentale : C’est que quelque part si on a besoin d’une prothèse dentaire, c’est un peu un échec.
Je m’explique, remontons à la cause. Si on a besoin de réaliser une prothèse, c’est que la dent est très abîmée, ou qu’elle a été extraite.
Comment en est-on arrivé à ce stade ? Il n’y a pas 36 possibilités…
Il y a deux grandes maladies en bouche : la maladie carieuse, et la maladie parodontale, toutes deux sont des maladies infectieuses et transmissibles… ce qui veut dire que l’on aurait pu les éviter !
Florence DÉCHELOTTE : Au sujet des prothèses dentaires, pourquoi est-ce si cher ?
Dr Michaël LUMBROSO : D’abord, je vais vous choquer : le prix des prothèses dentaires en France, ce n’est pas le vrai problème ! ça, c’est ce qu’on veut nous faire croire !
Le VRAI problème, c’est pourquoi les Français ont autant besoin de prothèses dentaires !
Le VRAI problème ce n’est pas de devoir se faire poser un inlay, le vrai problème c’est d’avoir 3 ou 4 dents absentes à se faire remplacer !
Le VRAI problème, c’est que si l’on regarde le pourcentage de la population à avoir toutes ses dents, la France arrive en 17ème position sur les 27 pays européens !!!
Il n’y a qu’1 français sur 3 qui a toutes ses dents !
Ça, c’est le VRAI problème.
Vous savez combien il y a de dents absentes dans notre pays ?
60 millions ! soit en moyenne une dent par patient.
Pourquoi nous en sommes là ? parce qu’il n’y a pas de prévention, et que dans ma profession, le curatif seul ne résout pas les problèmes. C’est dommage, car dans notre métier, nous avons les moyens de soigner nos patients AVANT qu’ils ne soient malades !
Ensuite, la prothèse est chère, pour une très simple raison : nous avons les soins les moins chers d’Europe ! Prenez un traitement de racine sur une molaire par exemple en France le coût est défini par la sécu, il est de 81,94 €, vous savez combien ça coûte en Hongrie par exemple ? ….. 300 € !!!
Ça va vous paraître fou, mais lorsque votre Chirurgien dentiste doit vous dévitaliser une dent, ça LUI coûte de l’argent ! nos tarifs de soins sont bloqués grosso modo au même prix depuis les années 60 !
Donc il y a un phénomène de compensation sur la prothèse.
Et comme sur la prothèse, le tarif sécu de référence est lui aussi resté bloqué aux années 60, eh bien, proportionnellement la sécu rembourse de moins en moins.
Et puis il y a un troisième point : prenez par exemple la pose d’un implant, disons environ 1000 €, vous savez ce qui coûte le plus cher sur ces 1000 € ?
Les taxes en tout genre et les différents impôts ! cela représente environ 1/3 du coût global !!!
Il y a aussi que notre profession exige des techniques de plus en plus complexes et onéreuses, sans parler des normes de stérilisation, de sécurité ou de radioprotection, etc … Nos plateaux techniques sont de plus en plus sophistiqués, de plus en plus exigeants, ils mettent en œuvre des moyens que je n’aurais jamais imaginé il y a tout juste 15 ans…
De la modélisation 3D grâce au Cone Beam, au microscope opératoire, en passant par les Laser, ou les empreintes optiques et la CFAO, notre exercice n’a plus rien à voir avec celui du XXème siècle…
Dr Michaël LUMBROSO
Parodontologue – Implantologue à Versailles,
Le 6 février 2015
Le docteur Michaël Lumbroso, chirurgien-dentiste à Versailles, revient sur la causalité entre les maladies parodontales et la maladie d’Alzheimer, et sur les traitements adaptés pour prévenir la parodontite.

Nous savons depuis plusieurs années que les maladies parodontales et buccodentaires ont une réelle incidence sur la santé générale d’un patient : troubles cardio-vasculaires, diabète, risques d’accouchement prématuré, déséquilibre alimentaire, polyarthrite rhumatoïde, voire certains cancers…
Toutefois, une étude menée en 2013 par des chercheurs de l’Université du Lancashire au Royaume-Uni a permis d’établir un lien entre les maladies parodontales et la maladie d’Alzheimer.
Pour mettre en évidence cette corrélation, ces chercheurs ont étudié les cerveaux de 20 patients dans les douze heures suivant leurs décès. Parmi ces patients, dix étaient atteints de la maladie d’Alzheimer.
Dans 4 cas sur 10, les scientifiques ont décelé la présence de Porphyromonas gingivalis, une bactérie clairement identifiée comme responsable des lésions parodontales avancées. Les gènes contenus dans la bactérie Porphyromonas gingivalis modifient le processus d’autophagie au niveau des cellules nerveuses, bloquant ainsi le mécanisme naturel de régénération des cellules.
C’est la première fois que le lien entre un marqueur sérologique de parodontite et des troubles cognitifs est ainsi établi.
Cependant, d’autres études menées auparavant aux Etats-Unis ont permis de mettre en évidence le lien entre les inflammations gingivales et l’augmentation du risque de déclin cognitif sur un patient âgé.
Prévenir les maladies parodontales
Saviez-vous que les maladies parodontales touchent près de huit adultes sur dix ?
Douleurs dentaires, déchaussements voire pertes des dents, conséquences psychologiques, sans parler des différentes maladies et pathologies que nous avons énumérées ci-dessus…les conséquences sont nombreuses et potentiellement graves pour les personnes atteintes d’une parodontite.
Malgré cette réalité alarmante, cette pathologie n’est pas une fatalité et il est tout à fois possible de la traiter avec des moyens adaptés, à condition de mettre la prévention à l’honneur et de suivre un traitement efficace.
Une bonne hygiène dentaire est à la base de la protection des gencives. Celle-ci consiste en un brossage deux à trois fois par jour pendant trois minutes. Il est recommandé d’avoir recours à une brosse à dents à poil souple pour ne pas blesser les gencives.
Un détartrage tous les six mois ou une fois par an permettra de réduire la formation de la plaque dentaire et de prévenir la gingivite. Ce traitement mécanique pourra être complété par une pulvérisation de bicarbonate et de sels et d’un polissage des dents atteintes.
Lorsque le patient atteint le stade de la parodontite, le dentiste aura recours à des techniques plus agressives reposant sur un traitement chimique à base d’antiseptiques et de l’application d’une pâte à base de bicarbonate et d’eau oxygénée que le patient utilisera dès le début du traitement.
Le praticien aura ensuite recours au surfaçage radiculaire, une intervention au niveau des racines qui permet d’éliminer le tartre profond dans les poches parodontales et de permettre aux dents atteintes de ré-adhérer à la gencive.
Le suivi post-traitement repose sur la maîtrise des risques infectieux. Il faut en effet savoir qu’une gingivite se soigne, tandis qu’une parodontite, stade autrement plus sérieux de la maladie parodontale, ne peut qu’être « stabilisée ». Pour compléter un surfaçage radiculaire, le patient pourra employer des bains de bouche antiseptiques voire des antibiotiques en fonction des conseils de son dentiste.
En conclusion, il ne faut pas négliger les maladies parodontales et leur impact sur la santé générale. D’où l’importance de la prévention, qui passe par une hygiène dentaire rigoureuse et un suivi régulier par votre dentiste.
Dr Michaël LUMBROSO
Implantologue – Parodontologue – Chirurgien-Dentiste à Versailles
L’Halitose n’est pas une fatalité

La mauvaise haleine, appelée aussi halitose, est dans la plupart des cas due à la présence de bactéries dans la bouche. L’halitose touche occasionnellement un grand nombre de personnes. Retrouvez dans cet article nos conseils pour lutter contre ce désagrément.
Les causes de la mauvaise haleine
L’halitose désigne une odeur désagréable provenant de la bouche, voire des fosses nasales dans certains cas. Dans près de 90% des cas, le développement de bactéries dans la bouche et sur la surface de la langue est à l’origine de cette mauvaise haleine.
Plusieurs facteurs peuvent être impliqués dans la formation de l’halitose :
- Les affections dentaires : caries dentaires, maladies parodontales (infections bactériennes des tissus soutenant les dents), gingivites ;
- Les affections bucco-nasales : angines, mycoses, rhinites et sinusites, caséum ;
- L’alimentation : ail, oignon, fromages et charcuterie, ainsi que l’alcool et le café sont autant de facteurs prédisposant à la mauvaise haleine. La rétention de nourriture dans la bouche peut également provoquer une halitose ;
- Le tabac. A ce sujet, vous pouvez lire notre article sur l’impact du tabagisme sur la santé bucco-dentaire ici
- Un reflux gastro-œsophagien (RGO), qui peut également entraîner la formation de caries dentaires et de lésions attribuées au reflux acide ;
Les conséquences de la mauvaise haleine
Les conséquences de la mauvaise haleine sont avant tout d’ordre psychologique. En effet, l’halitose peut avoir de graves répercussions sur la vie sociale de l’individu, tant sur le plan personnel que professionnel.
L’apparition d’une halitose doit également vous alerter sur votre santé bucco-dentaire. En effet, la formation de cette mauvaise haleine est peut être la conséquence de lésions dentaires plus ou moins graves : parodontites, gingivites, caries dentaires… L’apparition d’une halitose doit également vous alerter sur votre santé bucco-dentaire. En effet, la formation de cette mauvaise haleine est peut-être la conséquence de lésions dentaires plus ou moins graves : parodontites, gingivites, caries dentaires…
Sachant que 50 % des français ont une gingivite, et 20 % ont une parodontite (voir ici), l’apparition d’une halitose peut être un signe d’apparition de ces pathologies.
Quelles sont les solutions pour lutter contre l’halitose ?
Il existe heureusement plusieurs solutions, remèdes et traitements pour lutter efficacement contre la mauvaise haleine.
Dans la majorité des cas, l’halitose résulte d’une mauvaise hygiène buccale. En respectant les règles d’hygiènes élémentaires, c’est-à-dire se brosser les dents trois fois par jour après chaque repas, vous ferez un grand pas vers une haleine fraîche. Pour accompagner le brossage des dents, vous pourrez avoir recours aux brossettes interdentaires ou au fil dentaire, qui vous permettront de nettoyer les zones de la bouche impossibles à atteindre avec une brosse à dents classique, et de retirer les éventuels débris alimentaires coincés entre les dents. Vous pourrez aussi utiliser une brosse à dent avec gratte-langue intégré pour nettoyer la surface de votre langue et éliminer le maximum de bactéries. Les bains de bouche sont également efficaces dans le traitement des bactéries qui se forment dans la bouche. Enfin, il est recommandé de rendre visite à votre dentiste au moins une fois par an. En effet, si vous souffrez de lésions dentaires, les brossages de dents et les chewing-gums « haleine fraîche » ne suffiront pas. Votre dentiste sera en mesure d’identifier les causes de votre halitose et de prodiguer les soins nécessaires.
En mettant en pratique ces conseils, vous constaterez rapidement une amélioration de l’état de votre haleine !
Dr Michaël LUMBROSO
Implantologue – Parodontologue – Chirurgien-Dentiste à Versailles

Les parents qui nettoient les tétines en les mettant dans leur bouche auraient des enfants moins allergiques que les autres…
J’ai lu dernièrement sur LeFigaro.fr un article très intéressant au sujet des tétines pour bébé, et de leur impact sur l’exposition de l’enfant aux différents pathogènes. Cet article est une vulgarisation d’une étude suédoise très sérieuse parue dans le très sérieux journal Pediatrics.
Pour résumer les conclusions de cette étude (et de nombreuses autres qui vont dans le même sens), il apparaît clairement que la mise en contact du nourrisson avec différents agents pathogènes lui permet de développer son immunité, et de réduire les allergies.
Pour autant, faut-il sucer la tétine de son bébé pour la nettoyer ?
De mon point de vue, la réponse est NON ! Et deux fois NON d’ailleurs, et ce pour deux raisons principales. Ces deux NON sont étroitement liés aux deux principaux risques de pathologie que nous rencontrons quotidiennement dans la bouche de nos patients.
Premièrement, le risque carieux : nous savons depuis longtemps que la carie dentaire est initiée par deux bactéries principalement (voir notre fiche sur la carie dentaire ici, et l’interview du Dr LUMBROSO à ce sujet ici) : Streptococcus Mutans, et Lactobacillus Acidophilus. Même si l’on connaît l’importance de l’alimentation, de l’acidité, de l’hygiène, etc… dans le développement de la maladie carieuse, il faut bien comprendre que sans bactérie, il ne peut pas y avoir de carie !
Or, à la naissance la bouche du nourrisson est stérile ! Elle est indemne de toute bactérie ! La flore buccale bactérienne est acquise, elle n’est pas innée ; et cette flore buccale va évoluer tout au long de la vie, et en particulier lors de l’apparition des premières dents.
Il faut aussi savoir qu’environ 80% de la population mondiale est porteuse de ces bactéries cariogènes, et c’est justement par ce genre de geste (ou en gouttant le plat de son enfant avec la même cuillère…) que nous lui transmettons ces fameuses bactéries !
Deuxièmement, le risque parodontal : c’est la deuxième maladie buccale la plus fréquente en France ! Il s’agit des gingivites et parodontites ou plus simplement du déchaussement dentaire. Or plus de 50% de la population française présente une Gingivite (infection superficielle de la gencive) et 20 % de la population adulte en France est atteinte de Parodontite (infection plus profonde ayant entrainée une perte osseuse) !
Mais ce que l’on sait moins, c’est que la cause de ces affections (qui peut conduire à la perte de toutes les dents …) est essentiellement d’origine bactérienne ! Même si une hygiène défaillante et le tabagisme en sont les principaux facteurs de risque, l’origine du problème est la plupart du temps un déséquilibre bactérien, avec l’apparition de bactéries hautement pathogènes. Citons par exemple l’Actinobacillus Actinomycetemcomitans (Aa) ; bactérie particulièrement virulente, incriminée dans certaines formes de parodontites agressives notamment les parodontites juvéniles.
Or nous savons depuis les années 90 que ces bactéries sont principalement transmises par les parents ! Ce qui signifie que l’état de santé bucco-dentaire des parents est un élément majeur dans la prévention de ces affections, et qu’il faut tout faire pour limiter ces transmissions. Alors même si cela pourrait diminuer les allergies, les conséquences de ces transmissions bactériennes sont tellement lourdes de conséquences, que je pense qu’il faut tout faire pour éviter ces comportements qui entraînent une contamination de nos enfants par des bactéries pathogènes.
Je pense qu’il faut apprendre à nos enfants à ne pas boire dans la même bouteille, ou le même verre qu’une autre personne ; qu’il ne faut pas partager les mêmes couverts, etc … et que sans aller dans l’extrême de la stérilisation des tétines et autres biberons, nous devons nous abstenir de » nettoyer » les tétines de nos enfants en les suçant !
Dr Michaël LUMBROSO
Implantologue – Parodontologue
Chirurgien-Dentiste à Versailles
Sucer la tétine de son bébé réduit ses risques d’allergie
Par Delphine Chayet – le 21/05/2013 LeFigaro.fr
Les parents qui nettoient les tétines en les mettant dans leur bouche auraient des enfants moins allergiques que les autres.
Il est désormais admis que l’exposition à des bactéries dans la petite enfance, sans doute parce qu’elle stimule le système immunitaire, réduit le risque d’allergie. Une étude suédoise publiée dans la revue scientifique Pediatrics en fournit un nouvel exemple, dans un domaine jusqu’alors inexploré. Elle suggère que les enfants dont les parents ont pris l’habitude de sucer la tétine avant de la remettre dans la bouche de leur bambin sont moins susceptibles de développer des allergies, de l’asthme et de l’eczéma que les autres.
Les chercheurs ont recruté 184 enfants à fort risque d’allergie, qu’ils ont suivis jusqu’à l’âge de 3 ans. Leurs parents ont été interrogés sur l’allaitement et la diversification alimentaire lors d’un premier entretien, six mois après la naissance. L’utilisation d’une tétine était aussi consignée, ainsi que la manière de la nettoyer: plongée dans l’eau bouillante, rincée ou sucée par les parents. Sur les 123 bébés possédant une tétine, 65 se trouvaient dans ce dernier cas de figure.
L’examen des enfants à 18 mois a révélé que ceux dont les tétines avaient été «nettoyées» dans la bouche des parents avaient un risque d’eczéma diminué et un risque d’asthme et d’allergies notablement réduit. Pour les auteurs de l’étude, ce phénomène «est probablement dû à une stimulation précoce du système immunitaire de l’enfant par les germes transmis dans la salive de son parent». Les auteurs, qui ont analysé la flore salivaire d’un groupe d’enfants âgés de 4 mois, ont d’ailleurs mis en évidence des différences notables dans la variété des bactéries présentes dans la salive des enfants, selon que leurs parents sucent, ou non, leur tétine.
Transmission de virus
«Ce résultat est très intéressant, mais il ne faut pas en conclure que c’est une bonne habitude, remarque toutefois le Dr Bertrand Delaisi, secrétaire général adjoint de la Société française de pédiatrie. Sucer la tétine de ses enfants les expose à un risque de transmission de virus, comme le virus respiratoire syncytial (à l’origine de la bronchiolite) ou l’herpès. Cela accroît aussi le risque de souffrir de caries dentaires, dont l’apparition est liée à la présence de certaines bactéries. Il est donc surprenant qu’autant de parents aient ce réflexe dans un pays nordique, pourtant très respectueux des normes d’hygiène.»
L’étude, bien que portant sur des effectifs limités, tend à étayer la théorie en vogue selon laquelle l’observance de normes d’hygiène trop strictes a pour effet pervers de freiner le développement du système immunitaire de l’enfant. Des études réalisées dans des fermes bavaroises ont démontré que l’exposition à des bactéries réduit les risques d’allergie. À l’inverse, il a été prouvé que les enfants nés par césarienne sont plus vulnérables que ceux venus au monde par voie basse, moyennant une exposition à de nombreux germes.
Bibliographie:
- Pacifier Cleaning Practices and Risk of Allergy Development Bill Hesselmar, Fei Sjöberg, Robert Saalman, Nils Åberg, Ingegerd Adlerberth and Agnes E. Wold; originally published online May 6, 2013; Pediatrics DOI: 10.1542/peds.2012-3345
- Enquête Nationale de 2002-2003 (NPASES I) organisée par l’U.F.S.B.D. en collaboration avec le CETAF sous la direction scientifique du Pr. Denis Bourgeois.
- http://www.ufsbd.fr/wp-content/uploads/2014/04/Dossier-de-Presse-PARO-2007.pdf
- Asikainen S., Chen C., Slots J. Likelihood of transmitting Actinobacillus actinomycetemcomitans and Porphyromonas gingivalis in families with periodontitis. Oral Microbiol.Immunol. 1996;11(6):387-394.
- Saarela M., Troil-Linden B., Torkko H., Stucki A.M., Alaluusua S., Jousimies-Somer H., Asikainen S. Transmission of oral bacterial species between spouses. Oral Microbiol.Immunol. 1993;8(6):349-354.
- Petit M.D., van Steenbergen T.J., Scholte L.M., van der Velden U., de Graaff J. Epidemiology and transmission of Porphyromonas gingivalis and Actinobacillus actinomycetemcomitans among children and their family members. A report of 4 surveys. J.Clin.Periodontol. 1993;20(9):641-650.

Communiqué de Presse
Association Dentiste en France
La qualité de la dentisterie française est louée dans le monde entier : son savoir faire, ses avancées technologiques et médicales, ses praticiens de renom qui font avancer la dentisterie mondiale, son sens de l’esthétique fondé sur la recherche d’une intégration naturelle, toutes ces vertus en font une dentisterie de pointe, qui fait honneur à la France.
Et pourtant dans notre pays le monde dentaire est malade :
- une grande partie des praticiens français est démotivée, se sentant abandonnés, incompris par les pouvoirs publics, démunis face à la concurrence déloyale de pays étrangers, écrasés sous le poids croissant des contraintes, des charges, des réglementations, et pris en étaux entre des mutuelles de plus en plus vindicatives et l’Assurance Maladie aveuglée par une gestion à court terme.
- quant aux patients, ils ne comprennent plus la logique de notre système de santé, accéder aux soins dentaires leur est de plus en plus difficile, ils ont le sentiment que personne ne défend leurs intérêts, leur santé. Ils sont pris en otage par une presse en mal de scoop, de sensationnel, qui dresse une population contre ses dentistes, et donne une image mercantile et injuste de cette profession.
Devant ce bilan, et cette incompréhension entre les différents acteurs de ce secteur, des praticiens partageant la même vision ont décidé, de créer une association : Dentiste en France.
Cette association a pour objectif de défendre une dentisterie Française fondée sur une démarche Qualité, sur le bien-être de nos patients, sur le développement de la Prévention et de la Prophylaxie, parce qu’aujourd’hui nous savons « soigner nos patients avant qu’ils ne soient malades ! ».
Nous voulons promouvoir une dentisterie moderne, plus médicalisée, au carrefour de l’esthétique, de la nutrition, du dépistage précoce, et des autres disciplines médicales, c’est ce que nous appelons l’Approche Globale.
L’exercice de l’Art dentaire ne se cantonne pas à réparer des dents, sa mission consiste à préserver et parfois restaurer la santé bucco-dentaire, afin que nous gardions tous le sourire !
Notre ambition est de redonner une image positive de la dentisterie française, une image qui colle à la réalité de ces 40 000 dentistes qui se battent au quotidien pour améliorer la qualité de vie de leurs patients, dans le respect de la déontologie et de l’éthique médicale.
Nous souhaitons aussi défendre nos patients, leurs intérêts, leur santé, leurs droits, devant des acteurs aux intentions ambigües… Nous voulons défendre leur liberté, celle de choisir librement leur praticien ; et le meilleur garant de cette liberté, n’est autre que la préservation d’une dentisterie Libérale et Indépendante.
Nous sommes conscients des contraintes actuelles liées à la crise (restrictions budgétaires, finances publiques malades, «trou de la sécu», pouvoir d’achat en baisse, etc…) mais nous sommes persuadés que la seule gestion comptable à court terme de la santé publique ne permet pas de résoudre les problèmes.
La mise en place d’un système vertueux fondé sur la Qualité et la Prévention est l’une des seules pistes sérieuses qui permettra d’améliorer la santé bucco-dentaire de nos concitoyens, de faciliter l’accès aux soins pour tous, et ainsi de faire baisser la facture globale des soins dentaires.
Nous permettant ainsi de tous sortir gagnants de cette crise !
Dr Michaël LUMBROSO
Président de l’Association Dentiste en France
N° RNA : W784003399
Versailles, le 13 mai 2013

Trop de Français perdent leurs dents prématurément. C’est le cri d’alarme lancé par l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), à l’occasion de la Journée mondiale de la santé bucco-dentaire le 20 mars dernier. En cause : le manque d’hygiène, de prévention, de soins, de moyens et de volonté politique.
Perdre ses dents en France en 2013, est une réalité intolérable pour les dentistes ! Et ils tiennent à le faire savoir, par l’intermédiaire de l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD), qui déplore le retard pris par l’Etat, notamment dans la lutte contre les maladies parodontales (infection des gencives et des tissus de soutien des dents).
Bien que la santé bucco-dentaire se soit, de manière générale, améliorée en France ces dernières années, celle des adultes continuent à préoccuper les dentistes. Une étude menée en 2010 par la Commission européenne sur la santé dentaire des européens souligne que seulement 34 % des Français de plus de 15 ans déclarent avoir toutes leurs dents naturelles, plaçant notre pays bien en dessous de la moyenne continentale qui est de 41 %, loin derrière le Royaume-Uni (50 %) et l’Espagne (47 %).
Sophie Dartevelle, présidente de l’UFSBD, regrette que les politiques publiques se soient trop concentrées sur les jeunes, au détriment des adultes qui ont tendance à négliger leur hygiène bucco-dentaire. Avec les conséquences plus ou moins graves que l’on connaît : maladies parodontales, formation de caries, gingivites, pertes de dents.
Miser sur la prévention et l’hygiène
Malheureusement, ces chiffres reflètent une certaine négligence des Français vis-à-vis de leur hygiène dentaire. Un adulte sur dix ne se lave même pas les dents une fois par jour ! Et il existe toujours une bonne raison pour repousser la visite annuelle chez le chirurgien-dentiste : problèmes financiers, crainte de la douleur, … Mauvais calcul, car repousser le problème ne fait que l’aggraver. Et quand survient une douleur dentaire, c’est qu’il est déjà trop tard !
Les dentistes français tirent la sonnette d’alarme face à la progression des maladies parodontales, qui touchent en particulier les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques, les personnes en situation de précarité ou encore les personnes handicapées. Les maladies parodontales seraient responsables de 14 000 décès par an en France.
En effet les maladies parodontales sont des facteurs de risque importants pour de nombreuses autre pathologies : les maladies cardio-vasculaires, le diabète de type 2, la polyarthrite rhumatoïde, les accouchements prématurés, etc … Lire notre fiche sur les liens entre le diabète et les maladies parodontales ici.
Or plus de 50% de la population française présente une Gingivite (infection superficielle de la gencive) et 20 % de la population adulte en France est atteinte de Parodontite (infection plus profonde ayant entrainée une perte osseuse) !
Afin de prévenir les risques de parodontites, il est recommandé de se brosser soigneusement les dents trois fois par jour après chaque repas et de consulter un dentiste une à deux fois par an.
Dr Michaël LUMBROSO
Implantologue – Parodontologue – Chirurgien-Dentiste à Versailles
· Source : Le Point.fr – Publié le 20/03/2013 à 06:15 : « Les Français perdent plus de dents que leurs voisins »
· Enquête Nationale de 2002-2003 (NPASES I) organisée par l’U.F.S.B.D. en collaboration avec le CETAF sous la direction scientifique du Pr. Denis Bourgeois ici
Une blessure dentaire comporte toujours une urgence, que la dent soit cassée ou non. Le traitement de la dent dans les plus brefs délais optimise les chances de la préserver dans un meilleur état de fonctionnement.

Chez l’enfant
Ce type d’accident est fréquent chez les enfants, en raison de la fragilité de leurs dents. La dent expulsée sous l’effet du choc nécessite d’être réimplantée dans les 20 minutes qui suivent. C’est une véritable urgence !
La racine de la dent expulsée est recouverte de cellules vivantes qui permettront à la dent de se refixer naturellement à l’os de la mâchoire. Il faut donc préserver la vitalité de ces cellules à tout prix, et toucher la racine le moins possible.
L’idéal est donc de nettoyer la dent avec du sérum physiologique, et de la replacer immédiatement dans son alvéole. Si cela n’est pas possible il faut conserver la dent dans du sérum physiologique ou du lait stérilisé UHT, à défaut la dent peut être conservée dans de la salive, soit en bouche entre la joue et les molaires inférieures (en faisant attention que l’enfant ne l’avale pas…), soit dans un petit récipient.
Notons que dans de nombreux pays, il existe des boîtes « Save-A-Tooth Emergency Box » contenant un produit spécial (HBSS, Hank’s Balanced Salt Solution), permettant de conserver une dent expulsée pendant plusieurs heures.
Il faut savoir que le taux de succès d’une réimplantation dépend énormément du temps extra-oral et du milieu de conservation.
En France on estime le nombre de réimplantations à 1500 par an.
Réagir rapidement
Il faut aussi garder les bouts de dent cassés, car ils peuvent être recollés ! Certaines conditions autorisent ainsi une réparation presque instantanée surtout dans le cas où la fracture n’implique pas la pulpe. Actuellement, de nouvelles colles et composites permettent le recollage du morceau de dent, ou encore de reconstituer la partie de la dent cassée si le morceau est perdu. Des radiographies sont essentielles pour vérifier que les dents voisines n’ont pas été endommagées. Elles permettent d’exclure l’hypothèse de la fracture de la racine, même si les dents ne souffrent pas de cassures en apparence. Le dentiste préférera voir venir des patients à l’improviste pour traiter la dent cassée en urgence, plutôt que d’attendre la fin de journée (si l’événement s’est déroulé en matinée), ce qui réduirait nettement les chances de réussite des soins dentaires.
Les bons réflexes
Une fois la dent expulsée, le dentiste procède à une désinfection, puis il remet la dent en place et procède à une contention, c’est-à-dire une immobilisation faite avec l’aide d’un petit fil maintenu par des composites. La dent réimplantée ou réparée peut parfois se nécroser (la pulpe à l’intérieur de la dent meurt spontanément …) dans les mois qui suivent le choc. Il faudra alors compléter le traitement initial. Afin de contrôler la vitalité de ces dents, il faut consulter régulièrement jusqu’à deux ou trois ans après le choc dans le but de surveiller toute anomalie. Un changement de couleur n’est jamais de bon augure.
En définitive, le traumatisme dentaire ne se présente jamais comme un cas banal, qu’il concerne les dents de lait ou les dents permanentes. L’expulsion ou l’intrusion d’une dent de lait peut avoir des conséquences négatives sur le germe d’une dent définitive. Si un abcès fait surface sur une dent de lait qui n’a jamais été traitée, le germe de la dent définitive peut être endommagé, et entraîner une malformation de la dent définitive.
Le traumatisme dentaire s’impose comme un problème de santé publique puisqu’il concerne un grand nombre d’enfants. 20% à 30% des enfants âgés de 12 ans comportent un traumatisme des dents permanentes. Les traumatismes de dents temporaires sont courants chez les enfants d’âge pré-scolaire le plus généralement à cause de l’apprentissage de la marche, des accidents domestiques ou aux jeux dans la cour de récréation…
Les incisives et les canines de la mâchoire supérieure sont les dents qui nécessitent le plus de soins dentaires, car elles ont particulièrement exposées et sollicitées.
Les risques pour les sportifs
Pour la pratique de certains sports à risques (boxe, rugby, basket..), un équipement spécial pour la protection de la mâchoire et des dents est obligatoire. Il se présente sous forme de protège-dent personnalisé, fabriqué au cabinet dentaire grâces à des empreintes précises.
Il permet :
* la protection des dents antérieures
* la prévention de dommages sur les dents postérieures qui peuvent entrer brutalement en contact suite à un coup de menton
* la protection des lèvres, de la langue et des joues
* la prévention des dommages cérébraux et cervicaux.
Ce protège dent doit se plier aux normes de la pratique sportive ; il doit tenir facilement en bouche et être réalisé en fonction des arcades dentaires de chacun, et permettre une respiration buccale normale.
Encore une fois : « Mieux vaut prévenir que guérir !!! »
Dr Michaël LUMBROSO
Dentiste Implantologue / Parodontologue à Versailles
Les dentistes soulignent de plus en plus à leurs patients les risques que présente un piercing au labret sur leur hygiène bucco-dentaire. Cette nouvelle tendance, non sans conséquence, nécessite une pose méticuleuse et très précise.

Etant les premiers témoins de nombreuses complications découlant de cette pose, les spécialistes de la santé bucco-dentaire commencent à s’alarmer. Ce piercing requiert une pose excessivement précise dans des conditions d’hygiène irréprochables, ce afin de limiter les risques de complications telles que les maladies parodontales.
Les risques liés au piercing
Les complications qui peuvent être décelées lors de la pose ou se manifester au cours du temps sont :
- les infections locales bactériennes qui concernent 10 % à 20 % des piercings (streptocoques, staphylocoques…)
- les infections virales allant de l’hépatite B, l’hépatite C, l’herpès, le papillomavirus jusqu’au Sida
- des hématomes ou encore des hémorragies qui risquent de laisser derrière elles une grosse cicatrisation (à cause d’une prolifération exagérée et une inflammation du tissu fibreux sous la peau).
Afin de limiter et réduire les risques au maximum, il faut faire preuve d’une hygiène parfaite lors de la pose du piercing notamment par l’utilisation de matériel stérile à usage unique, la stérilisation du local et du matériel, le port de gants… Les personnes désirant se faire un piercing doivent se sentir libre de s’informer sur cette hygiène en visitant les locaux et en demandant le plus d’informations sur les modalités de la pose. Pour éviter les allergies, il faut veiller à éviter les perceurs ambulants, et vérifier que le bijou soit bien en acier chirurgical ou en or. Au cours de la cicatrisation, il est nécessaire d’être attentif à toutes anomalies et de consulter un médecin en cas de doute. Les bains de mer et en piscine sont également déconseillés.
Des dangers singuliers
Le piercing au labret se localise sur la lèvre inférieure ou supérieure. Actuellement cette mode est très répandue chez les jeunes, sûrement inspirés par les nombreuses stars qui l’ont arboré.
Cette tendance comporte trop de risques, constatés par la communauté médicale des soins dentaires (composée de dermatologues, chirurgiens-dentistes, orthodontistes, stomatologues et chirurgiens maxillo-faciaux). Le labret entraîne toutes ces complications du fait de sa situation singulière à l’intérieur de la bouche.
Au-delà des complications immédiates que peut provoquer la pose de ce piercing telles que les risques infectieux ou les allergies de contact, il s’illustre aussi comme la cause de problèmes souvent indétectables par son porteur car ils ne sont pas visibles, ni douloureux dans la vie de tous les jours.
En effet, le frottement incessant du labret contre les dents et la gencive provoque des effets irréversibles. Les dégâts peuvent être dévastateurs sur la dentition et les gencives: fêlures, perte d’un pan d’émail, fractures dentaires, récession gingivale, perte d’os, déchaussement des dents…
Une information médicale indispensable
Avant la pose des piercings intra-oraux ou buccaux, une information médicale doit être transmise par le pierceur au client : informations sur les risques et les contre-indications, prescription possible d’une antibioprophylaxie, anesthésie locale et prise en charge des complications immédiates fréquentes. La pose de piercings agréés doit être en adéquation avec certaines règles fixes telles que la taille et la forme (barre de petite taille), la nature du matériau (léger)…afin d’améliorer sur le long terme la tolérance dento-alvéolaire.
Il est par ailleurs fortement recommandé de s’adresser à un dentiste avant la pose du piercing, afin de dépister toute anomalie, ou facteur de risque pouvant compliquer ou contre-indiquer la pose.
Dr Michaël LUMBROSO
Dentiste Implantologue / Parodontologue à Versailles