… et de la mise en esthétique immédiate.

Depuis les années 70, les Implants Dentaires constituent une formidable avancée dans le remplacement des dents perdues.
Grâce à une intervention très peu invasive, ils permettent de retrouver le sourire, et une mastication efficace. Ils constituent à ce jour la solution la plus confortable, et la plus fiable dans le temps (97 % de succès en implantologie !). Ils évitent le port d’une prothèse amovible (appareil dentaire) ou la mutilation de dents saines pour la réalisation d’un bridge (pont entre deux dents) !
Mais lorsqu’il fallait extraire une dent, nous devions attendre environ 3-4 mois (le temps que l’os cicatrise) avant de pouvoir poser l’implant. Puis il fallait encore attendre quelques mois, le temps que l’implant s’ostéointègre, avant de pouvoir réaliser la prothèse définitive, et ainsi retrouver une dent et … le sourire !
Pendant presque 6 mois, il fallait donc rester édenté ou trouver une solution provisoire (appareil amovible, bridge collé, etc …) pas toujours confortable ou esthétique.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
L’implantologie a énormément évolué depuis les années 70 : la forme des implants a changé, ils ressemblent de plus en plus à une vraie racine ; leur état de surface aussi a évolué, de lisses ils sont devenus rugueux. Ils sont traités pour augmenter leur porosité, et ainsi la surface en contact avec l’os a été multipliée par 10 voire 100 !
De plus l’imagerie 3D (Cône Beam 3D disponible dans notre cabinet) nous permet de visualiser votre bouche dans les 3 sens de l’espace, et ainsi sécuriser nos interventions.
Ces évolutions nous permettent aujourd’hui dans certains cas de pouvoir extraire une dent, de la remplacer le jour même par un implant, et de venir fixer dessus une couronne provisoire fixe !
Il est même possible de réaliser la même chose pour un maxillaire complet avec un délai de 24 heures ! Il s’agit des techniques dites « All On Four & All On Six » : reconstruire une arcade complète sur seulement 4 implants pour le bas et 6 pour le haut en 24 heures !



Les techniques ont considérablement évolué, le métier de Chirurgien Dentiste n’est plus du tout le même qu’il y a 20 ans. N’hésitez pas à nous questionner sur ces techniques et les nouvelles possibilités qu’elles offrent.
Nous sommes aujourd’hui capables de redonner le sourire à nos patients !
Dr Michaël LUMBROSO
Chirurgien Dentiste – implantologue
Versailles
Interview donnée à la chaîne TV Yvelines Première, diffusée le 26/09/2014.

Suite à un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur les professions réglementées, le gouvernement se lance dans une réforme de notre profession. C’est dans ce contexte que le Docteur Michaël LUMBROSO a été interviewé sur la chaîne TV Yvelines Première.
Suite à un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) sur les professions réglementées, le gouvernement se lance dans une réforme de notre profession.
Malheureusement la santé des patients (que nous sommes tous !) n’est pas au cœur de cette réforme !
À l’heure où plus que jamais notre système de santé aurait besoin d’évoluer, d’opérer sa mutation vers plus de Prévention, plus de Qualité, vers une prise en charge plus Globale de la Santé de nos concitoyens ; nos instances dirigeantes nous proposent une réforme sans ambition, une déréglementation brutale, une réforme qui ne tient pas compte des besoins de Santé Publique… Pire, elles nous proposent une réforme qui pourrait s’avérer dangereuse, pour nous tous.
Trois propositions de l’IGF impactent directement notre profession :
- La suppression du Numerus Clausus des études odontologiques
==> En 2013, près d’un tiers des Chirurgiens-Dentistes qui se sont nouvellement inscrits au Conseil de l’Ordre, détenait un diplôme étranger (Roumain dans la très grande majorité des cas). Le Numerus Clausus est depuis longtemps contourné, mais pas toujours dans le sens de la Qualité… Le concours commun aux études médicales (Médecins, Chirurgiens-Dentistes, Kiné, etc…), le PCEM1 est le garant d’une certain niveau d’Excellence, reconnu dans le monde entier.
- L’entrée de capitaux extérieurs dans les sociétés d’exercice libéral
==> Alors que l’on connaît les dommages qu’a entraîné une telle réforme des Laboratoires d’Analyses Médicales (nombreux licenciements dans le secteur, et diminution du nombre de Laboratoires de proximité), pourquoi réitérer une telle erreur ? Ouvrir nos cabinets libéraux aux capitaux extérieurs, c’est faire rentrer les spéculateurs au cœur de notre système de santé ! c’est transformer nos cabinets en entreprises purement commerciales ! Quel bénéfice pour la santé de nos patients ?
C’est aussi prendre le risque de voir des enseignes comme E.LECLERC ouvrir des centres dentaires au sein de leurs centres commerciaux (M.E. LECLERC ne cache pas ses ambitions à investir ce secteur, voir ici).
Voulons-nous vraiment voir les méthodes de la grande distribution appliquées à notre santé ?
Notre santé n’est pas un bien commercial !
- La dissociation de l’acte prothétique
- ==> Actuellement un Chirurgien-Dentiste est le seul responsable des prothèses qu’il pose à ses patients, et c’est bien normal. C’est pourquoi tous les Chirurgiens-Dentistes de France sont tenus de contracter une assurance en Responsabilité Civile Professionnelle (RCP).
- Dissocier la pose, de la fabrication d’une prothèse dentaire ce serait créer un lien commercial direct entre les patients et les prothésistes dentaires, ce serait donc rendre les prothésistes dentaires juridiquement responsables ! Les prothésistes y sont farouchement opposés, car ils seraient à leur tour obligés de contracter une RCP, ce qui ferait augmenter considérablement les coûts !!! ABSURDE.
- Devant de telles aberrations, j’ai jugé qu’il était de mon devoir de prendre parti.
- À la fois à titre individuel et en tant que Président de l’Association Dentiste en France, je réitère mon appel à replacer la Santé, le Bien-Être, et l’intérêt de nos patients au cœur des débats.
- Quant à nous, continuions sans relâche à défendre les valeurs auxquelles nous croyons : Qualité, Prévention et Confiance.
Versailles le 1er Octobre 2014
Docteur Michaël LUMBROSO, Chirurgien-Dentiste à Versailles, Yvelines,
Président de l’Association Dentiste en France
Votre Quotidien – Avoir de belles dents par YVELINESPREMIERE
Voici une transcription résumée de l’interview du Docteur Michaël LUMBROSO, diffusée sur la chaîne locale Yvelines Première le 14 Février 2012.
– À partir de quel âge doit-on se laver les dents ? Comment ? Avec quoi ? À quelle fréquence ? Et après ?
On doit se brosser les dents dès l’apparition des premières dents de lait !!!
- De 0 à 3 ans : brossage par les parents avec une brosse à dent manuelle adaptée à l’âge et un dentifrice contenant moins de 500 ppm de fluor.
- Entre 3 et 6 ans : je préconise l’utilisation d’une brosse électrique, celle qui associe mouvement de rotation et de pulsation, sous le contrôle d’un adulte (qui peut compléter le brossage). Le dentifrice doit contenir 500 ppm de fluor. Avant 6 ans les dentifrices sont conçus pour être avalés, il faut donc faire attention aux concentrations pour éviter un surdosage.
- A partir de 6 ans, lorsque les enfants savent cracher, la concentration idéale est comprise entre 1000 et 1500 ppm. L’idéal est de réaliser un brossage au moins deux fois par jour, après le repas. Le brossage du soir est particulièrement important puisque pendant la nuit la salivation diminue, il faut donc que les dents soient propres pour limiter le risque carieux. Il ne faut pas manger ou boire autre chose que de l’eau après ce brossage !
– Est-il grave d’avoir des caries sur des dents de lait ?
Oui c’est grave !!! La carie est une maladie INFECTIEUSE et TRANSMISSIBLE !!! Avoir des caries sur les dents lactéales montre que l’enfant est porteur de bactéries cariogènes (Streptocoques Mutans et Lactobacille Acidophile), que toutes les conditions pour que des caries se forment sont réunies, et il y a donc de très fortes chances pour que cet enfant développe des caries sur les dents définitives.
Dans le monde, 5 milliards de personnes sont atteintes par la maladie carieuse (entre 60 % et 90 % de la population selon les pays). En France 50 % des enfants de 12 ans sont atteints.
De plus il existe une pathologie dite « syndrome du biberon » qui peut avoir des conséquences graves, en entraînant la perte de toutes les dents de lait ==> pb de phonation, d’apprentissage du langage, de nutrition, etc …
– Comment surviennent-elles ? Est-on tous égaux ?
Voir la fiche sur la Prévention carieuse ici
Pour que la maladie carieuse apparaisse, il faut que 4 facteurs soient présents en même temps :
- Des bactéries cariogènes : Streptocoques Mutans et Lactobacille Acidophile qui forment la plaque dentaire
- Du sucre
- De l’acide (pH <5,5, par exemple le Coca a un pH de 2,3 !!!
- Du temps ==> importance du brossage
Facteurs intrinsèques (qualité de l’émail ==> rôle du Fluor, efficacité de la salive)
– Que pensez-vous des compléments fluorés pour enfants ?
Tout d’abord le Fluor reste un élément majeur dans la prévention de la carie dentaire. Les dernières études montrent que son action est plus importante lorsqu’il est utilisé localement que par voie systémique.
La dose préconisée est de 0,05 mg/Kg par jour. Les sels de table sont fluorés, l’eau de boisson est fluorée (plus particulièrement certaines eaux gazeuses), et les dentifrices pour enfant complètent cet apport alimentaire. Donc selon les dernières recommandations de l’AFSSAPS 2008 pas de supplément avant l’âge de 6 mois.
Chez les enfants présentant un risque carieux élevé et après un bilan des apports en fluor, dans certains cas le chirurgien-dentiste peut prescrire une complémentation en Fluor. Mais surtout il peut réaliser des applications de vernis fluorés, ou de gels, et procéder à un scellement des sillons.
– Que pensez-vous de la (sur)consommation de chewing-gum ?
Après le repas, lorsque l’on ne peut pas se brosser les dents, mâcher du chewing-gum sans sucre présente plusieurs intérêts :
- nettoyage des dents par effet mécanique,
- salivation ==> remontée du pH,
- et certains chewing-gums contiennent du xylitol (c’est un édulcorant qui stoppe la prolifération des bactéries cariogènes) ==> c’est très positif. Surtout pour les patients qui ont un déficit en salive, ou une bouche acide.
– Remplacent-ils un bon brossage de dents ?
NON, pas du tout, mais c’est mieux que rien !
– Peuvent-ils vraiment avoir des vertus blanchissantes ?
Premièrement au jour d’aujourd’hui, le seul moyen connu pour blanchir vraiment les dents est d’utiliser des dérivés de l’eau oxygénée, or je vois mal les fabricants de gomme à mâcher rajouter de l’eau oxygénée au chewing-gum !
Mais ces produits, comme les dentifrices blanchissants d’ailleurs peuvent contenir des agents abrasifs qui peuvent abîmer la couche d’émail ! Donc je ne suis pas du tout favorable à ces produits. Si vous voulez avoir des dents plus blanches, les 40 000 dentistes français se feront un plaisir de répondre à vos questions.
– Qu’en est-il des bars à sourire à la mode ?
Voir la fiche sur les Bars à Sourire ici
- Ils se développent en réponse à une demande esthétique de plus en plus grande ==> demande de santé, de bien être ==> motivation vers plus de prévention, ce qui est plutôt positif.
- Mais les personnels de ces bars ne sont pas formés, donc pas de dépistage, pas de diagnostic. Or parfois le blanchiment peut être contre-indiqué (caries, gingivite, grossesse, déminéralisation, etc…)
- Théoriquement seuls les produits dont la concentration ne dépasse pas 0,1 % de peroxyde d’hydrogène sont considérés comme des produits cosmétiques, et donc autorisés dans ces boutiques. Or les « performances » d’éclaircissement que promettent ces « bars » ne sont pas possibles sans l’utilisation d’un produit plus concentré (réservé à l’usage d’un professionnel) alors, de deux choses l’une : soit ces promesses sont infondées, et nous sommes face à de la publicité mensongère, soit les produits utilisés ne sont pas conformes à la réglementation et sont utilisés en toute illégalité ! avec les risques que cela implique en terme de santé publique. En tout état de cause un doute réel plane sur les produits utilisés…
- pas d’assurance en Responsabilité Civile Professionnelle (problème de la dentisterie à l’étranger)
– Quelle différence avec le blanchiment en cabinet dentaire ?
Voir ici la Fiche sur le Blanchiment
Bilan, dépistage, analyse du sourire, diagnostique esthétique, prise de photos, concentration des produits, techniques au fauteuil ou ambulatoire (gouttières sur mesure), suivi.
– Quand doit-on voir son dentiste ?
Au moins une fois par an et ne pas oublier que lorsque l’on a mal, il est déjà trop tard !
– Que regardez-vous (gencives, tartre, caries..) ?
TOUT ! Les articulations, les muqueuses (dépistage des cancers), les dents, les gencives, les tissus de soutien, les sinus, les glandes salivaires.
Possibilité de faire de la Prophylaxie Dentaire Individualisée, scanner, panoramique. Changement d’alimentation chez les jeunes adultes, avec consommation de Soda, et déséquilibre alimentaire chez les jeunes adultes (18 ans)
– Quels traitements proposez-vous ?
Aujourd’hui la dentisterie en France est essentiellement curative, alors que les moyens scientifiques de réaliser une dentisterie préventive existent !
Le métier de dentiste ne se résume plus à attendre que vous ayez un trou, pour le boucher et attendre que le suivant apparaisse. Mettre en place une vraie politique de prévention et de prophylaxie.
Progrès dans le diagnostic (cône beam), dans l’anesthésie, dans la précision (microscope), dans les techniques (adhésion, zircone) pour préserver un maximum de tissus sains.
Et lorsqu’ une ou des dents sont perdue les implants permettent de retrouver son capital dentaire.
– Quels sont vos conseils pour avoir une belle bouche ?
Pour la prévention de la carie : une hygiène buccale efficace, une alimentation équilibrée (fibres et peu de sucres rapides) + apport en Fluor et un bon débit salivaire sont les garants d’un risque carieux faible.
Pour la prévention des maladies de gencive : Tabac et contrôle de plaque
Orthodontie
Remplacer les dents absentes !!! (une dent à remplacer en moyenne = 50 millions de dents manquantes). Notion d’engrenage.
Prévention du bruxisme
Interview du Docteur Michaël LUMBROSO, Chirurgien Dentiste à Versailles ; diffusée sur la chaîne locale Yvelines Première le 14 Février 2012.