NB : Nous vous conseillons d’imprimer ou d’archiver cette page, et de bien lire les recommandations à la fin.
Chère patiente, cher patient, nous venons de vous poser une couronne, ou un bridge, transvissé(e) sur implant(s), réalisé(e) en CFAO. Cette technique présente de très nombreux avantages, et en particulier :
- Il n’y a pas de ciment de scellement qui risquerait de fuser sous la gencive et qui est responsable d’un très grand nombre d’échecs en implantologie,
- votre prothèse est démontable, donc si dans l’avenir il y avait le moindre problème nous pouvons la démonter très facilement.
Il est important que vous compreniez la construction de ce type de prothèse.
- Il y a tout d’abord l’implant en titane qui est ostéointégré à l’os (soudé dans la mâchoire) ;
- Ensuite la couronne en céramique est collée sur un pilier que nous appelons un Ti-Base (aussi en titane), pièce très spécifique réservée exclusivement à la CFAO ;
- Le tout est fixé, vissé sur l’implant à l’aide d’une vis de prothèse (encore en titane) ;
- Ensuite la tête de vis est protégée par 2-3 boulettes de coton bien compactées, et le puits de vissage est obturé avec un composite photopolymérisable.

Ce type de reconstruction est très fiable dans le temps, néanmoins comme toute prothèse vissée, ou collée, il peut se produire plusieurs choses :
- Avec le temps, le plot de composite peut s’user, voire même partir. N’hésitez pas à consulter rapidement dans ce cas pour ne pas que l’intérieur de la couronne soit endommagé. Tout dentiste peut remettre des boulettes de coton neuves et refaire ce type de composite.
- Ensuite, la vis qui maintient la couronne à l’implant, peut se dévisser. Dans ce cas là vous sentirez quelque chose bouger légèrement, ou tourner. Il ne faut surtout pas tarder à consulter, car revisser une couronne est un acte bénin, par contre rester longtemps avec une couronne dévissée peut entraîner une fracture de la vis ce qui est beaucoup plus embêtant !
Tout implantologue peut revisser une couronne sur implant, mais l’idéal serait de mettre une vis neuve.
Comme nous utilisons différents types de Ti-Base en fonction du cas, voici une liste des piliers utilisés et des vis qui vont avec (n’hésitez pas à nous contacter, et/ou à vérifier sur votre passeport implantaire) :
- Ti-bases de marque MIS® (DENTSPY-SIRONA), pièces prothétiques MIS à Hexagone Interne, qui sont vissées à 30 NCm, le tournevis utilisé est un tournevis hexagonal de Ø 0,05′ – 1,27 mm (ML-LM005 par exemple). L’idéal serait de mettre une vis neuve (réf : MN-S0160 pour implant Narrow de Ø 3,3 mm et MD-S0220 pour les autres). https://misimplants.fr/
- Cas particulier pour les piliers à rattrapage d’axe, nommés Ez-Base chez MIS®. Ils sont vissés à 25 NCm et nécessitent un tournevis de type Torx® (MT-ESM10). L’idéal serait de mettre une vis neuve (réf : MN-E0160 pour implant Narrow de Ø 3,3 mm et MD-E0220 pour les autres. Vérifier sur votre passeport implantaire). ATTENTION, du fait du rattrapage d’axe, il n’est pas toujours possible de retirer la vis de la prothèse.

- Ti-bases C-Base® compatible avec Zimmer® Tapered Screw-Vent de chez DESS®, vissés à 30 NCm et qui nécessitent un tournevis hexagonal 0,05’ – 1,27 mm. Référence de la vis : SKU ZISV-018. www.dessdental.com

- Cas particulier pour les piliers à rattrapage d’axe, nommés Base Aurum chez DESS®, vissé à 30 NCm et qui nécessitent un tournevis de type Torx® Ball 06 (DT24TB06). L’idéal serait de mettre une vis neuve (Vis Torx® pour AURUMBase® compatible avec MIS® Seven ou M4 : SKU MISE-002). ATTENTION, du fait du rattrapage d’axe, il n’est pas toujours possible de retirer la vis de la prothèse. www.dessdental.com/fr-fr/mis
- Ti-Bases CEREC / inLab (DENTSPY-SIRONA), références Z TSV 3.5 et Z TSV 4.5 L, sont vissés à 30 NCm, le tournevis utilisé est un tournevis classique hexagonal de Ø 0,05′ – 1,27 mm. Référence de la vis : 6460575. ATTENTION : pas de filetage interne sur ces piliers (donc pas de possibilité d’utiliser un extracteur de pilier).
- Pour les prothèses plurales sur piliers coniques MUA (Multi-Unit Abutment), type All-On-X ou grands bridges.https://misimplants.fr/
- Les piliers droits sont vissés à 30 Ncm avec les tournevis spécifiques MT-MURL2 ou MT-MUML2.
- ATTENTION : Les piliers angulés sont vissés à 20 Ncm avec les tournevis spécifiques MT-MUL02 ou MT-MMK07.
- Les vis de prothèses en titane (MU-S0220) sont vissées dans les piliers MUA à 25 Ncm, avec le tournevis classique, hexagonal de Ø 0,05′ – 1,27 mm.




- Enfin, le pilier est collé sur la couronne, ces deux éléments peuvent se décoller. De la même manière vous sentiriez quelque chose bouger, même légèrement, il faut consulter rapidement pour ne pas user les pièces. Tous les implantologues ne sont pas équipés pour réaliser ce type de collage. N’hésitez pas à nous contacter.
Pour finir, quelques recommandations importantes pour l’entretien de vos couronnes sur implants :
- Tout d’abord, nous vous recommandons l’utilisation biquotidienne d’une brosse à dent électrique. En effet le brossage des couronnes sur implant est plus compliqué que celui des dents naturelles, car le col gingival est différent. Les brosses à dent électriques sont beaucoup plus efficaces, surtout sur les implants.
- Le passage de brossettes interdentaires de part et d’autre de l’implant est indispensable au bon entretien de l’implant. Ce passage doit être réalisé après le brossage au moins une fois par jour et de préférence le soir. Au niveau des implants, l’espace interdentaire est souvent plus important que sur denture naturelle, les brossettes coniques sont souvent les mieux adaptées à ces espaces. Sans passage de brossette, le risque de survenue d’une péri-implantite est très fortement majoré. Une péri-implantite peut conduire à la perte de l’implant.
- Le passage d’un fil dentaire spécifique pour les implants peut aussi être très utile et efficace en complément des brossettes ; surtout pour nettoyer les pontiques de bridge (c’est la seule méthode pour nettoyer sous le pontique). Nous recommandons particulièrement :
- le fil dentaire GUM® ACCESS FLOSS
- ou le fil dentaire TePe® Bridge & Implant

- Attention, si vous enroulez le fil autour des implants comme montré dans la vidéo ci-dessus, il faut le faire très doucement sans forcer, pour ne pas léser la gencive. Nous recommandons plutôt de passer de part et d’autre, et surtout sous les pontiques.
- Nous vous recommandons de ne pas utiliser de jet dentaire ou d’hydropulseur au niveau des implants. En effet, ces jets n’enlèvent pas la plaque dentaire, ils donnent donc une illusion de propreté. Mais surtout la gencive autour des implants est beaucoup plus fragile qu’autour d’une dent naturelle, et la pression du jet peut « casser » l’attache gingivale de l’implant et propulser des bactéries sous la gencive… et ainsi créer une péri-implantite !
Merci de votre confiance

Notre cabinet est doté d’un Bloc Opératoire, véritable centre névralgique de notre cabinet, il nous permet de réaliser toutes les interventions chirurgicales dans des conditions de confort, et d’asepsie optimales.
Celui-ci est accessible via deux sas : un sas pour le patient, et un sas emprunté par l’équipe soignante. Cette disposition permet de contrôler l’hygiène et de réduire drastiquement tout risque d’infections nosocomiales. Avant de rentrer en salle de chirurgie, vous porterez des surchaussures, une charlotte et une blouse à usage unique. Le sas patient vous offre aussi la possibilité de vous détendre après l’intervention, de recevoir tranquillement les recommandations post-opératoires prodiguées par Stéphanie notre Assistante Dentaire Qualifiée et responsable du Bloc Opératoire.

Pour renforcer le contrôle de l’hygiène et de l’asepsie dans le bloc opératoire, un système de traitement de l’air intégrant un filtre à air HEPA (pour High Efficiency Particulate Air Filter) a été installé, et intégré au système de climatisation. Ce dispositif est capable de filtrer les particules les plus fines (diamètre supérieur ou égal à 0,3 µm) et d’éliminer la formation de poussières dans la zone opératoire.

Pour améliorer la précision des gestes lors des interventions les plus délicates, le bloc est équipé également d’un microscope opératoire Carl ZEISS® qui offre un grossissement de 20 fois. Indispensable pour certaines interventions comme la Microchirurgie Apicale, c’est un vrai plus dans la réalisation des Sinus Lift, ou lors d’extractions difficiles.
De plus notre bloc est équipé de toute une série de dispositifs améliorant la qualité des soins ou l’asepsie, comme par exemple : une pompe à vide pour une aspiration stérile de A à Z, des filtres successifs pour la qualité de l’eau du lave-main dans le sas praticien, une table-pont motorisée pour s’adapter à toutes les morphologies de patient, un fauteuil de chirurgie à mémoire de forme pour le confort des patients, la PIEZZOCHIRURGIE pour la sécurité lors des augmentations osseuses, un plafonnier spécifique pour l’éclairage des chirurgies avec colorimétrie calibrée pour un meilleur contraste, des remontées de plinthes pour un nettoyage facilité des sols, un mobilier de bloc totalement amovible pour un nettoyage optimal, un écran tactile manipulable avec un stylet stérile pour ne pas avoir à utiliser une souris ou un clavier en cours d’intervention, un passe-plat pour un accès direct à la stérilisation, un tube de radiologie pour contrôler un implant par exemple en cours de pose, diffusion de musique dans le sas patient et le bloc pour une atmosphère détendue, etc…
Tout est pensé en amont pour nous simplifier les interventions et vous apporter le plus de confort possible durant ces soins.

Pour certaines interventions consistant à augmenter le volume osseux, des conditions d’hygiène et d’asepsie rigoureuses sont nécessaires, et un bloc opératoire est préférable.
La Haute Autorité de Santé (HAS) a d’ailleurs publié une synthèse en 2008 sur ces sujets (« conditions de réalisation des actes d’implantologie orale : environnement technique ») : « L’expansion de crêtes osseuses, les techniques utilisant les ostéotomes comme les ostéotomies de Summers, le rehaussement de plancher sinusien avec utilisation d’un matériau de prélèvement osseux intra-oral ou d’un matériau de substitution osseuse et les autogreffes osseuse peuvent se réaliser dans des salles d’intervention spécifiques ou adaptées ou au sein du bloc opératoire. »
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Le Dr. Michaël LUMBROSO a contribué par le biais de ses compétences et de son expérience à des formations de praticiens pour la société Dental Hi Tec, mais n’a aucun intérêt financier ou autre avec la société Dental Hi Tec. Le Dr Claire GONNETAN et le Dr Isabelle LUMBROSO déclarent n’avoir aucun lien d’intérêts avec des entreprises et établissements produisant ou exploitant des produits de santé ou des organismes de conseil intervenant sur ces produits
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Pour notre cabinet, votre sécurité est une priorité absolue, nous mettons tout en œuvre pour vous garantir celle-ci. Nous avons mis en place une véritable chaîne de stérilisation, dont voici les principales étapes.
Le Cycle de stérilisation

- PRE-DÉSINFECTION des instruments par trempage dans une solution désinfectante aux normes CE/NF.
- Pour certains instruments spécifiques : passage dans une cuve à ultra-son, qui permet d’éliminer les dépôts.
- Mise en place dans notre thermodésinfecteur, c’est une grosse machine à laver qui monte à plus de 93°C, et utilise des agents désinfectants très puissants.
Elle assure donc le NETTOYAGE, le RINÇAGE et le SÉCHAGE des instruments au cours d’un cycle d’environ 1 heure. - EMBALLAGE de tous les instruments dans des sachets scellés et à usage unique.
- Mise en place dans l’un de nos 3 autoclaves. Ce sont des fours à vapeur d’eau dont la température monte à 135°C sous 2 bars de pression, ce qui permet d’obtenir une STÉRILISATION des instruments. Tout au long de ce cycle d’une heure, un ordinateur intégré à l’autoclave contrôle le déroulement des opérations. Lorsque le cycle est terminé, et s’est déroulé conformément aux normes en vigueur, l’ordinateur autorise l’impression des étiquettes de traçabilité.
- Les étiquettes de TRAÇABILITÉ sont ensuite collées sur chacun des sachets. Sur ces étiquettes, figurent toutes les informations concernant le cycle effectué (date et N° du cycle, identification de l’autoclave, nom de la personne qui a contrôlé les opérations, date de péremption du sachet, etc…)
- Parallèlement tous les paramètres du cycle sont conservés sur le cloud (montée en température, montée en pression, durée, etc…).
- Les instruments sont ensuite utilisés lors des soins, et à la fin de chaque acte, les étiquettes de tous les sachets utilisés sont scannées (il y a un code barre) et rentrées dans le dossier patient.
Les différentes étapes du cycle de stérilisation (pré-désinfection, nettoyage, rinçage, séchage, conditionnement, contrôle) sont effectuées et contrôlées par nos assistantes dentaires qualifiées & diplômées : Stéphanie MAILLET, Céline SIERRA & Olesya SABOT (titre inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles classé niveau IV, code CNIS 331S (arrêté du 02/10/2006 – JO du 24/10/2006).
Régulièrement, nos autoclaves subissent une série de tests permettant de contrôler l’efficacité de l’appareil. L’ensemble de ces tests est conservé sur le Cloud du fabriquant, regroupant toutes les informations de l’autoclave, ainsi que son certificat de qualification par l’APAVE.




Certaines interventions peuvent être contre-indiquées dans certaines situations.
Contre-indications absolues
Il n’est absolument pas possible de réaliser ces interventions (type implants, sinus lift, microchirurgie apicale, etc…) dans les situations suivantes :
- CŒUR : maladies cardiaques touchant les valves (valvulopathies), Infarctus récent, Insuffisance cardiaque sévère, cardiomyopathies.
- DIVERS : certaines maladies osseuses, cancer en évolution, certaines maladies immunologiques, traitements immuno-suppresseurs, SIDA déclaré, transplant d’organe en attente, certaines maladies psychiatriques, Maxillaires fortement irradiés (traitement par radiothérapie), Traitements de l’ostéoporose ou de certains cancers par biphospnonates.
Les complications (en cas de chirurgie buccale ou implants) PEUVENT ETRE GRAVES.
Pour les enfants, il n’est pas possible de poser un implant avant la fin de la croissance des maxillaires (en général 17-18 ans).
Contre-indications relatives
Ces interventions (type implants, sinus lift, microchirurgie apicale, etc…) se font avec la plus grande prudence dans les cas suivants : diabète (surtout insulino-dépendant), angine de poitrine (angor), Séropositivité (contre-indication absolue pour le SIDA déclaré), consommation importante de tabac, Certaines maladies psychiatriques, radiothérapie cervico-faciale (en fonction de la zone, quantité de rayons, localisation de la lésion cancéreuse…), Certaines maladies auto-immunes, Toxicomanie et alcoolisme, Grossesse. Spécifiquement pour « le sinus lift », le praticien agira avec prudence dans les cas suivants : les pathologies sinusiennes (sinusites chroniques, aigües, polypes, aspergilose, etc …).
Contre-indications locales relatives
Ces opérations (type implants, sinus lift, microchirurgie apicale, etc…) se feront au cas par cas, avec prudence dans les cas suivants : os en quantité insuffisante, Certaines maladies de la muqueuse de la bouche, Maladies parodontales (déchaussement), il faut assainir les gencives et stabiliser la maladie préalablement, Bruxisme sévère (patient serrant les dents), rapport d’occlusion (entre les dents du haut et du bas) déséquilibré, infections aux dents voisines (poches, kystes, granulomes), importante sinusite, mauvaise hygiène de la bouche et des dents.

Cette liste n’est absolument pas exhaustive et les contre-indications restent à l’entière appréciation du praticien qui vous aura examiné.
Les complications immédiates des implants
Risque anesthésique, non-ostéo-intégration de l’implant, infections, hémorragies (sans gravité dans la majorité des cas), lésions des nerfs.
Les complications tardives des implants
L’échec tardif – plusieurs années après la pose – peut être dû à des facteurs mécaniques, à un déchaussement de l’implant (comme pour une dent naturelle), à un manque d’hygiène ou à un état général déficient.
Contre-indications blanchiment
Le blanchiment est tout à fait contre-indiqué dans de nombreux cas, et plus particulièrement pour les dents des enfants et des adolescents ainsi que pour les dents présentant des caries, des lésions d’usure ou d’abrasion, une hypersensibilité (dents très sensibles au froid), des obturations volumineuses ou non-étanches.
Les produits de blanchiment, surtout s’ils sont utilisés à haute concentration ou de façon répétée, ont un effet déminéralisant sur les tissus durs de la dent et accentuent leur perméabilité ; outre le risque de fragilisation mécanique de la dent, la pulpe dentaire peut se trouver plus exposée aux agressions chimiques et thermiques. Enfin ces produits réagissent avec les matériaux d’obturation dentaires (amalgames, composites) et peuvent abimer la jonction entre dent et obturation, favorisant ainsi infiltrations et récidives de caries.
Compte tenu de ces risques et contre-indications, l’examen des dents et de la muqueuse buccale par le praticien est indispensable avant tout traitement d’éclaircissement dentaire.
Source : http://www.sante.gouv.fr/quels-sont-les-risques-y-a-t-il-des-contre-indications.html
Contre-indications facettes
Les contre-indications sont les parafonctions (bruxisme), les perturbations occlusales (malpositions dentaires trop importantes), des dents trop délabrées, ou des problèmes parodontaux (gingivaux).
C’est en 1998 que Michaël LUMBROSO finit ses études de Chirurgie Dentaire à la faculté Paris VII. Rapidement, il rejoint son père, le docteur Georges LUMBROSO au sein du cabinet fondé en 1974.
En mars 2000, Michaël LUMBROSO soutient sa thèse d’exercice de doctorat en Chirurgie Dentaire (1), avec mention très honorable, félicitations du jury, et droit à publication. Permettant ainsi une publication internationale (2).

Très vite, il prend conscience de l’importance du bien-être des patients lors des soins dentaires, il est un des premiers dentistes à s’équiper et à se former à l’anesthésie sans douleur, avec le QuickSlepper® de la société DentalHiTec. Poussé par l’envie de transmettre, il devient démonstrateur et formateur pour cette société.
Le docteur Georges LUMBROSO étant l’un des tous premiers parodontologue, et implantologue des Yvelines, c’est tout naturellement que le docteur Michaël LUMBROSO poursuit cette voie.
En 2005, il fait l’acquisition d’un microscope opératoire Carl Zeiss®, et part à Philadelphie, Université de Pennsylvanie se perfectionner en Micro Chirurgie (3).

Le Dr Michaël LUMBROSO poursuit sa formation en chirurgie implantaire et parodontale en obtenant en 2009 un Post Graduate In Implantology & Periodontics (Penn-University Philadelphia, USA), et en 2010 un Diplôme d’Université de Réhabilitation Chirurgicale Maxillo-Faciale (Hôpital Saint-Louis, Paris VII), diplôme reconnu par l’Ordre National des Chirurgiens-Dentistes.
Ce diplôme lui permet d’orienter son exercice professionnel vers l’implantologie, et particulièrement les augmentations osseuses pré-implantaires comme les Sinus Lift.
En 2011, il suit une Formation approfondie en Chirurgie Implantaire à l’IFCIA (Institut de Formation en Chirurgie Implantaire Avancée). Cette formation lui permet de proposer les techniques « All-on-4, ou All-on-6 » dans le traitement implantaire des édentés complets : reconstruire une arcade complète (12 dents) avec seulement 4 ou 6 implants ; et les techniques de Mise en Esthétique Immédiates.
Parallèlement il crée en Mars 2010, le cabinet dentaire « Dental Harmony », fondé sur l’Approche Globale, la Prévention et le Bien-être, afin d’aider les patients à retrouver une harmonie dentaire.
Ce plateau technique de 170 m2, permet d’intégrer au sein du cabinet tous les équipements nécessaires à une dentisterie du XXIème siècle (bloc opératoire, microscope opératoire, panoramique dentaire, Cone Beam, chaîne complète de CFAO, etc…).
En 2012 il est fondateur et président de l’Association Dentiste en France. Cette association a pour objectif de défendre une dentisterie Française fondée sur une démarche Qualité, sur le bien-être de nos patients, sur le développement de la Prévention et de la Prophylaxie, parce qu’aujourd’hui nous savons « soigner nos patients avant qu’ils ne soient malades ! ».
C’est dans ce contexte que le Dr Michaël LUMBROSO participe à plusieurs émissions TV sur la chaîne Yvelines Première (voir les vidéos), qu’il écrit des tribunes dans la presse professionnelle, et qu’il donne des conférences pour la société Efficience Dentaire par exemple, et participe à des tables rondes sur la prévention.
En 2014, il est conférencier aux 3èmes Assises des Soins Coordonnés au Conseil économique, social et environnemental sur le thème : Parodontites et Maladies Systémiques.
En 2019, il décide de prendre le tournant du numérique et fait l’acquisition d’une chaîne complète de CFAO (Conception et Fabrication Assistées par Ordinateur) : le CEREC®.
Cette chaîne permet de prendre des empreintes optiques avec une caméra, de fusionner des fichiers de scanners osseux avec ces empreintes optiques, de réaliser des guides chirurgicaux pour une implantologie encore plus rapide et plus précise, de réaliser des couronnes dentaires en céramique, des inlays en une séance, des facettes, etc…
Fin 2019, toutes les Assistantes Dentaires et les Praticiens du cabinet suivent une formation de perfectionnement dans le maquillage des prothèses dentaires par la société Ivoclar®.
Aujourd’hui, il se consacre à temps plein à ses patients, et au développement de Dental Harmony.
- : « Manifestations Parodontales de Maladies Systémiques Congénitales chez l’Enfant ». Nominé pour représenter la Faculté Paris 7, lors du Prix des Thèses 2002 ADF/DENTSPLY, Prix des Thèses 2002 Alpha Omega Jacques Breillat.
- : Intérêts des facteurs de croissance granulocytaires dans certaines parodontites précoces d’origine systémique. M. LUMBROSO, C. NAULIN-IFI, I. BAILLEUL- FORESTIER. Journal d’Odonto-Stomatologie Pédiatrique Vol.10-2, 49-56, 200.
- Training Course in Endodontic Microsurgery, University of Pennsylvania, USA sous la direction de SYNGCUK Kim, DDS, Ph.D.
Qu’est-ce que la carie?
Peu de gens le savent, mais la carie dentaire est une maladie infectieuse.
C’est vraisemblablement selon l’OMS*, la maladie la plus répandue dans le monde, elle concernerait 3 milliards de personnes. Elle touche selon les pays entre 60% et 90% de la population. Et pourtant il s’agit d’une simple infection dont les mécanismes sont connus depuis longtemps, et les bactéries clairement identifiées (Streptococcus Mutans, et Lactobacillus Acidophilus principalement).
Elle serait apparue au cours de l’époque néolithique (il y a environ 7000 ans en Europe), sûrement en rapport avec la consommation de farine de céréales. L’Homme préhistorique était indemne de toute carie. La carie n’est donc pas fatalité…
Sources : https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/oral-health
Comment se forme une carie?
La carie est la conséquence d’un déséquilibre bactérien au niveau de la flore buccale. Pour qu’une carie se forme, il faut que 5 facteurs se cumulent.
- Il faut la présence de certaines bactéries dites « cariogènes » telles que, Streptococcus Mutans, et Lactobacillus Acidophilus. Or nous sommes tous porteurs (en plus ou moins grande quantité) de ces bactéries. Ces bactéries s’organisent et forment la plaque dentaire.
- Il faut de l’acidité, en effet en dessous d’un pH de 5,5 le risque carieux est nettement majoré. Or certains aliments sont très acides (le Coca-Cola par exemple a un pH de 2,3), la dégradation des aliments par certaines enzymes salivaires augmentent l’acidité, enfin certaines bactéries, comme le Streptococcus Mutans, génèrent elles même l’acidité dont elles ont besoin.
- Il faut du sucre (des glucides) pour nourrir les bactéries cariogènes. Or notre alimentation « moderne » est très riche en hydrates de carbone, collants qui plus est.
- Il y a certaines prédispositions à la carie dentaire en fonction de la composition et de la résistance de l’émail, en fonction de la qualité et de la quantité de la salive, etc… Mais ce qu’il faut bien comprendre c’est que sans bactérie il n’y a pas de carie.
- En plus des quatre précédents facteurs, il faut du temps. C’est-à-dire qu’il faut que les bactéries soient présentes suffisamment longtemps, en milieu acide, et en présence de sucre pour qu’elles commencent à dissoudre l’émail.
Lorsque ces cinq facteurs sont réunis, les bactéries cariogènes se multiplient, puis les acides produits par ces bactéries vont dissoudre l’émail. Les bactéries pénètrent alors dans la dent. Les microbes ont alors tout loisir de rentrer dans les couches les plus profondes de la dent (la dentine, puis la pulpe), de venir dissoudre les tissus dentaires, et ainsi détruire la dent de l’intérieur.

Consultez l’interview du Dr Lumbroso sur les caries

Que faire pour prévenir l’apparition des caries?
Il faut intervenir sur les cinq facteurs à la fois.
I – Le brossage des dents.
Le brossage des dents est un élément décisif dans la lutte contre la carie, il va permettre de désorganiser la plaque dentaire, de diminuer la masse bactérienne, et surtout il va jouer sur le facteur temps. C’est pourquoi il faut se brosser les dents au moins deux fois par jour, pour qu’entre deux brossages, les bactéries n’aient pas le temps de se réorganiser. Il est préférable de se brosser les dents après les repas, pour éliminer à la fois les bactéries, les aliments qui se sont déposés lors du repas, et diminuer l’acidité. De plus certains dentifrices permettent de polir la surface de l’émail, ce qui ralentit la réaccroche des bactéries sur la dent.
Vous l’aurez compris, le brossage agit sur tous les facteurs de la formation carieuse, c’est la « clé de voûte de la prophylaxie ». Nous préconisons l’usage de brosses à dents électriques associant mouvements de rotation et de pulsation, dont l’efficacité est scientifiquement prouvée. Nous attachons une attention particulière au brossage, ainsi tous nos patients bénéficient d’une prescription adaptée à leur besoin. Dans certains cas, la brosse à dent ne suffit pas, elle doit être complétée, par du fil dentaire, ou des brossettes interdentaires.
II – L’alimentation
L’alimentation va influer sur des facteurs importants : l’acidité, les sucres, et le temps. Il faut absoluement limiter l’absorption des sodas, en effet ils sont (très) acides et sucrés. Même les sodas sans sucre sont cariogènes à cause de leur pH. Si vous ne pouvez pas vous passer de boire des sodas, il est préférable de les boire à la paille, afin de diminuer leur contact avec les surfaces dentaires, et de boire ensuite un peu d’eau…
Le grignotage de sucreries, de biscuit (tous les produits à base de céréales sont dégradés en sucres au contact de la salive), etc… favorise l’apparition des caries car cela influe sur les trois facteurs que sont le sucre, l’acidité, et le temps. Lorsque l’on dit aliments riches en glucides, on pense immédiatement aux sucres et sucreries. Mais les aliments riches en glucides n’ont pas forcément le goût sucré. L’amidon qui entre dans la composition de la pomme de terre, mais aussi des céréales et des farines, n’est qu’une longue chaîne de sucre dont la saveur n’est assurément pas sucrée. Lorsque nous mangeons des biscuits salés, des chips, des frites, il s’agit de produits riches en glucides. Plus un aliment est mou et collant plus il est cariogène.
On peut donc établir un classement des aliments en fonction de leur pouvoir cariogène :
- En bas de l’échelle, l’eau.
- Les produits laitiers et les matières grasses (les fromages sont d’excellents aliments protecteurs pour finir un repas).
- Les viandes et poissons.
- Les noix, noisettes, cacahuètes riches en lipides à préférer aux produits extrudés en apéritif.
- Les légumes.
- Le chocolat noir, riche en cacao.
- Les fruits : présence de fructose et acidité. Attention à la pomme croquée pour remplacer un brossage.
- Le pain, la farine, le riz, la pomme de terre, d’autant plus cariogènes lorsqu’ils sont cuits.
- Le sucre.
- Les confiseries, la saccharose, le miel.
- Les barres de céréales, les céréales du petits déjeuner.
- Les biscuits apéritifs, frites, sodas et colas, bananes, raisins secs.

III – Le fluor
La consommation de Fluor pendant l’enfance permet d’intégrer cet élément protecteur dans la constitution de l’émail en formation. L’émail fluoré est plus résistant à la carie. Au niveau local le Fluor joue un rôle antibactérien, et protecteur contre les caries. C’est pourquoi, il est recommandé de consommer du sel de table fluoré (si l’eau du robinet ne l’est pas trop), et d’utiliser un dentifrice fluoré.
IV – Les Chewing-Gums
Mâcher du chewing-gum permet de lutter contre la carie dentaire, attention mâcher du chewing-gum ne remplacera jamais un bon brossage, mais cela peut-être bénéfique lorsque l’on ne peut pas se brosser les dents après un repas. Evidemment, il ne faut consommer que des chewing-gums sans sucre. Pourquoi mâcher du chewing-gum est-il bénéfique? Tout d’abord, le fait de mastiquer augmente le débit salivaire, ce qui dissout les sucres, et lutte contre l’acidité. En effet la salive est dotée de plusieurs agents chimiques qui permettent de faire remonter le pH. Le collant du chewing-gum permet de nettoyer les dents et de les débarrasser des restes d’aliments. De plus certains édulcorants comme le Xylitol contenu dans certaines gommes à mâcher ont un pouvoir bactériostatique vis-à-vis de certaines bactéries cariogènes. Enfin certains chewing-gums contiennent du Fluor. Alors mâchons.
V – Autres
Certaines maladies comme le diabète, certains traitements qui diminuent la salivation, peuvent favoriser l’apparition de caries. Nous pouvons aider ces patients grâce à un bilan carieux complet (tests salivaires, tests bactériens, etc …), et une prise en charge globale.
Petite explication sur les implants dentaires
Depuis de nombreuses années, le cabinet versaillais (78) du Dr Lumbroso pratique l’Implantologie dentaire. C’est donc en qualité d’expert que le docteur Lumbroso vous apporte quelques explications :
L’implant dentaire existe depuis maintenant plus de 30 ans, il est aujourd’hui la meilleure réponse pour le remplacement des dents absentes tout en permettant de préserver les dents encore saines. En effet, il permet de remplacer la dent absente sans aucun traumatisme des dents adjacentes, contrairement au bridge (pont entre deux dents).
Seul un diagnostic précis permet d’évaluer correctement le coût de la réhabilitation, et ce en raison du choix de l’implant et des contraintes spécifiques à chaque patient.
En effet, le praticien adapte la longueur, le diamètre, la forme et le nombre d’implants au cas clinique grâce à un examen radiologique: le Cône Beam 3D, sorte de mini scanner, disponible dans notre cabinet.
Un implant est une sorte de racine artificielle en titane, fixée dans l’os comme celle d’une dent naturelle.
Le protocole implantaire
Tout d’abord le praticien doit accéder à l’os, il décolle la gencive pour bien voir son champ opératoire. Aujourd’hui des scanners 3D reproduisant sur ordinateur l’anatomie précise des maxillaires permettent une chirurgie beaucoup moins invasive dans les cas courants (technique dite « flapless »).
Après la mise en place des implants, il y a un délai de cicatrisation de deux à trois mois. Durant cette phase, un processus particulier va se produire, c’est l’ OSTÉOINTÉGRATION de l’implant. En effet le tissu osseux a la particularité de pouvoir se « souder » au titane de l’implant. A l’issue de cette période, l’implant fait totalement « corps » avec la mâchoire, il ne reste plus qu’à prendre une empreinte pour réaliser la prothèse définitive.
Dans certains cas il nous est même possible de poser l’implant le jour de l’extraction, afin de minimiser le nombre d’interventions. Au niveau des dents antérieures, pour des raisons esthétiques évidentes, nous pouvons réaliser une couronne provisoire directement sur l’implant, le jour de sa mise en place. C’est l’Extraction – Implantation Immédiate. Ainsi dans la même séance une dent condamnée peut être remplacée sans jamais que le patient ne soit édenté.
L’implantologie est une percée essentielle qui a amélioré la vie de milliers de patients. En effet, c’est souvent la solution optimale car :
- Les implants constituent à ce jour la solution la plus confortable, et la plus fiable dans le temps
- Cela permet d’éviter de «sacrifier» inutilement des dents saines
- C’est la seule possibilité d’éviter une prothèse amovible
- Le patient retrouve le confort des dents originelles et donc une qualité de vie incomparable
- L’esthétique est optimale
- Cela évite la perte osseuse consécutive à l’extraction d’une dent.
En clair, un implant dentaire est la solution optimale s’il manque une ou plusieurs dents. Ainsi, presque tout le monde peut bénéficier d’une solution de remplacement pour ses dents, avec un aspect et des fonctions identiques à ceux d’une dent naturelle. Il est cependant important d’avoir un tissu osseux totalement développé auparavant. Ce qui explique que les implants dentaires ne soient normalement pas posés sur les personnes de moins de 18 ans.





Quand et pourquoi faire appel à la Microchirurgie Apicale ?
Nous pratiquons la Microchirurgie Apicale lorsque la pratique traditionnelle ne nous permet pas d’atteindre une lésion située à l’extrémité de la racine.
Lorsque le traitement endodontique et l’obturation du canal sont partiellement effectués, une infection peut se développer.
Cette intervention permet, grâce à la précision que nous procure le microscope opératoire, une guérison dans une grande partie des cas soignés.
Au niveau du canal incomplètement traité, la pulpe restante se mortifie et des bactéries prolifèrent dans la portion non obturée du canal.
Une lésion (granulome) se forme à l’extrémité de la racine, au niveau de l’os et du ligament.
Le granulome non traité évoluera le plus souvent vers le kyste et l’abcès.

La première étape consiste éventuellement à reprendre le traitement de la racine (traitement orthograde).
Lorsque le traitement orthograde ne permet pas de nettoyer le canal jusqu’à son extrémité, seule la Microchirurgie Apicale permet d’éliminer les bactéries résiduelles.
Comment ?

La résection apicale consiste à éliminer chirurgicalement le kyste persistant. L’extrémité de la racine est coupée pour assainir la région infectée. La cavité osseuse est soigneusement nettoyée de tous les débris kystiques.
L’extrémité du canal est obturée hermétiquement, c’est l’obturation rétrograde sous microscope opératoire. Seule l’utilisation d’un microscope opératoire (grossissement x25) permet de travailler sur d’aussi petites surfaces.
La cicatrisation osseuse remplit progressivement la cavité laissée par l’intervention. Au bout de plusieurs mois, l’os est cicatrisé et l’infection a totalement disparu.
Avantages
Nous pratiquons des incisions précises et réduites, sous microscope. Nos interventions sont d’autant mieux maîtrisées, sans délabrement inutile, et les gestes pratiqués sont alors d’une très grande précision. Nous respectons ainsi le concept de la « chirurgie à minima » et nos résultats sont d’autant plus satisfaisants.

Quand et pourquoi le Blanchiment des dents ?
Le blanchiment dentaire permet d’éclaircir la teinte des dents, le terme exact est d’ailleurs éclaircissement dentaire.
Ces techniques sont réservées à des cas particuliers, et ne doivent surtout pas servir de prétexte à une mauvaise hygiène bucco-dentaire.
La teinte des dents est influencée par différents éléments :
- Les colorations EXTRINSÈQUES : extérieures à la dent = coloration Nicotine, Café, Thé, etc…
- Les colorations INTRINSÈQUES : à l’intérieur de la dent = colorations naturelles, colorations dues à la prise d’antibiotique pendant l’enfance, anomalies de l’émail etc…
Le blanchiment dentaire permet d’éliminer ou de diminuer les colorations intrinsèques, grâce à un produit dérivé de l’eau oxygénée qui pénètre à travers l’émail, pour dissoudre les pigments se trouvant à la jonction émail/dentine.
Le traitement par gouttières ambulatoire comprend :
- Un bilan dentaire préalable, permettant de voir si un éclaircissement est possible et enregistrement de la teinte initiale.
- La prise d’empreintes des maxillaires supérieur & inférieur.
- La réalisation des 2 gouttières thermoformées pour le produit.
- La fourniture du produit (Peroxyde de Carbamide permettant le blanchiment, Phosphate de Calcium Amorphe, pour diminuer les sensibilités, voir même renforcer et reminéraliser l’émail) jusqu’à l’obtention de la teinte souhaitée.
- Les visites de contrôle afin de vérifier la progression de la teinte.
- Un polissage si nécessaire.
Ces gouttières seront appliquées toutes les nuits durant environ deux semaines ou durant 2h par jour. Le patient insère le gel blanchissant dans la gouttière, et la porte pendant un temps défini par le praticien. Durant la durée du traitement les dents sont un peu plus sensibles aux différences de température, c’est pourquoi nous préconisons l’application en parallèle de gels fluorés.
Les Facettes
Les Facettes sont des revêtements en céramique qui sont collés sur la dent. Cette nouvelle technique permet une nette amélioration de l’esthétique du sourire.

Les objectifs :
- Corriger la teinte des dents lorsque le blanchiment ne suffit pas.
- Corriger les anomalies de forme des dents.
- Améliorer les problèmes d’esthétique liés à de légères malpositions des dents.
La réalisation :
Grâce à notre chaîne CFAO, nous pouvons réaliser des facettes en interne, parfois en une journée ! ce qui permet d’éviter la phase provisoire. Préparation, empreinte optique, design des facettes sur notre logiciel, usinage des pièces, maquillage, cuisson et pose le jour même. Changer de sourire en une journée, c’est aujourd’hui possible.
Attention, ce n’est pas systématiquement le cas, ce n’est possible que pour quelques facettes dans des cas simples. N’hésitez pas à nous demander plus de précisions.